C’est à la fois original et particulièrement courageux de donner à ses idées autant de matière réelle. Les sculptures des masques se font devant le spectateur et parfois à l’aveugle, puisque l’argile recouvre tout, et en particulier les yeux de ceux qui les modèlent.
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Pascal Plante peut se féliciter d’avoir produit un film très solide, qui détonne largement de l’offre québécoise en matière de septième art. Après tout, les films d’horreur et les thrillers psychologiques sont généralement combinés à la vidéo sur demande, à l’offre en ligne, ou encore au circuit des festivals. Souhaitons que Les Chambres rouges profitent de leur notoriété nouvellement acquise.
Booger s’amuse avec les références au comportement et à l’existence des chats, mais ironiquement, le film ne tombe pas suffisamment dans l’étrange et l’extrême pour s’éloigner véritablement du lot, surtout que la chose ne dure que 75 minutes.
Sometimes I Think About Dying est ainsi une réflexion intéressante sur notre rapport aux relations sociales, à l’amour, et bien entendu à la mort, dans une société qui évacue généralement cette dernière question de sa réflexion collective.
Avec ses éclairages spéciaux et ses envolées de bulles de savon, tout le spectacle de Mamselle Ruiz est parfaitement réglé pour proposer au public un beau mélange de musique et d’arts circassiens.
On apprécie que ce théâtre circassien fasse entrer de manière très naturelle dans le jeu des acteurs plusieurs de ses arts comme la jonglerie, la danse, les acrobaties, les contorsions et autres corps suspendus dans les airs.
Barbu est incroyablement varié et créatif dans sa proposition. C’est un spectacle à ne pas manquer pour les plus de 13 ans, où quasiment tout l’éventail des arts du cirque est réalisé, et cela avec la plus grande dextérité.
Fruit d’une rencontre entre différents savoirs, Libya est une co-création embrassant plusieurs facettes d’un patrimoine festif, coloré, lucide, dans lequel le passé, le présent et le futur sont entrelacés.
« J’ai pour dire que si une personne adulte ne lit pas de BD, présentement, c’est parce qu’elle n’est pas tombée sur la bonne. »
Animée par un optimisme serein, Marie-Andrée Lamontagne insiste sur le succès du festival, « vaisseau amiral de la Fondation Metropolis bleu » qui lutte contre le décrochage scolaire et l’analphabétisme, auprès des jeunes comme des adultes, en plus de rassembler autour du plaisir de lire et d’écrire.