Investissements ou pas, une chose semble claire alors que se déroule la COP29 : à court terme, ce n’est plus vers les États-Unis que le reste du monde regarde pour un leadership politique contre les changements climatiques.
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Si ça se confirme, ce serait le point tournant qu’attendaient depuis longtemps les économistes et les environnementalistes, puisque la croissance des émissions de GES chinoises est ce qui a largement contribué à la croissance des émissions mondiales au cours de chacune des huit dernières années.
« En vertu du scénario maximal, soit 100% des toits couverts durant la période la plus chaude de l’été, nos données indiquent que les panneaux solaires entraînent une augmentation marquée de la température, durant le jour. »
Un des deux bémols est que 85% de ces investissements dans les énergies propres proviennent d’une poignée de pays: la Chine en tête, suivie des États-Unis puis de l’Union européenne.
« Bien que les mécanismes sous-tendant nos résultats demeurent obscurs, l’une des explication plausibles est que les énergies renouvelables accélèrent la relance parce qu’elles sont produites localement et ne sont pas sujettes à la forte volatilité de la disponibilité et des prix liés aux combustibles fossiles. »
En Europe, deux firmes néerlandaises annonçaient récemment avoir créé un panneau solaire qui serait entièrement recyclable, et moitié moins lourd que ses prédécesseurs.
S’il y a une mauvaise nouvelle pour la crise climatique, c’est que tous ces investissements dans les technologies à faible valeur en carbone restent encore en-dessous de ce qui est nécessaire pour atteindre la cible de carboneutralité en 2050.
L’augmentation des gaz à effet de serre se poursuivra pendant des années, malgré la place plus grande prise par les éoliennes et les panneaux solaires, et malgré les « économies » réalisées par le gaz naturel liquéfié.
En théorie, si tous les pays réalisaient toutes leurs ambitions climatiques et atteignaient tous leurs objectifs de carboneutralité dans quelques décennies, le réchauffement à la fin du siècle serait de 1,8 degré.
Afin de respecter l’objectif de réchauffement de 1,5 degré Celsius, tel que défini à Paris, il faut réduire les émissions polluantes de 45 % d’ici 2030. Comment faire? Les spécialistes onusiens évoquent la nécessité d’une transformation à grande échelle, rapide et systémique.