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Quelque chose de terrible s’est produit dans le monde de We Happy Few, le jeu d’aventure développé par le studio montréalais Compulsion Games. Et malheureusement, cette chose terrible concerne l’univers dystopique d’un Royaume-Uni paranoïaque en 1964, mais aussi le produit lui-même.

La civilisation humaine a disparu. Dans Dévorés, premier roman de Charles-Étienne Ferland, publié aux éditions L’Interligne, la société moderne, toute forme de société organisée, en fait, a été réduite à néant en quelques semaines à peine, lorsque d’étranges guêpes ont ravagé les champs, avant de développer un goût pour la chair humaine.

Le monde de l’édition a parfois des allures de Wild West: éditeurs et auteurs se disputent des parts d’un marché où l’attention (et les moyens) des lecteurs sont limités. Cela donne parfois de surprenants résultats. Cela donne aussi parfois quelque chose comme Futura, qui donne des envies d’autodafé.

Une autre année, une autre saison de Black Mirror. Une autre année et des poussières, devrait-on dire, puisque la nouvelle fournée d’épisodes de la série dystopique mise au point par le grinçant Charlie Booker est cette fois débarquée sur Netflix en plein congé des Fêtes, plutôt qu’à la fin de l’automne, comme ce fut le cas en 2016.

Mettant en vedette Rutger Hauer, >Observer_ présente un futur particulièrement dystopique, où la fusion entre la technologie et l’humain permet aux détectives de se connecter directement sur le cerveau des témoins et suspects qu’ils interrogent.

Dans un futur lointain, l’humanité, au bord du gouffre, se réfugie sous terre face à la menace des Nonsuch, d’étranges créatures extraterrestres que personne n’est vraiment en mesure d’identifier. Coincé dans un bunker, l’un des soldats humains cherchera à savoir si cette menace existe réellement.

Les télévores l’attendaient avec impatience, cette troisième saison de la série d’anticipation Black Mirror. Avec cette nouvelle fournée de six épisodes, la création grinçante du tout aussi caustique Charlie Brooker tourne le couteau dans la plaie et propose des futurs pas si lointains où la technologie vire au cauchemar.