Imparfaite, quoique savoureusement délirante, la comédie Le retour du héros vient faire un bien fou avec une simplicité qui doit tout à la dévotion de ses interprètes.
Browsing: dvd
Il y a chez Samuel Thivierge un désir criant de faire du cinéma comme ses idoles. Si le résultat est plus souvent risible qu’autre chose, il faut saluer la détermination d’avoir pondu quelque chose qui bénéficie d’une signature distincte. Identités, son deuxième long-métrage dont il assure la production, la réalisation, la scénarisation et le premier rôle, témoigne des meilleurs comme des pires penchants du créateur.
Tout ce qui monte doit théoriquement redescendre. Le problème, toutefois, avec l’intrigante proposition qu’est le long-métrage Terminal, première création importante de Vaughn Stein, c’est que l’ensemble ne prend jamais véritablement son envol et ne fait que tenter de satisfaire avant de chuter toujours plus bas jusqu’à son impitoyable dernier tournant, qui a tôt fait de nous achever avant sa fin.
C’est une impressionnante distribution qu’a assemblée Pat Kiely pour son troisième long-métrage dont il a signé l’écriture et le scénario, mais cette énième variation sur les familles dysfonctionnelles tombe rapidement à plat, et ce même s’il se déroule dans un Vieux-Port de Montréal difficilement plus reconnaissable. Oserez-vous aborder Another Kind of Wedding, maintenant disponible en DVD?
Tous les éléments de prestige semblent être réunis pour faire du plus récent long-métrage de Nash Edgerton, Gringo ou La rançon en version française, un grand événement. Le résultat est bien autre dans ce cafouillis de belle tenure qui dégénère bien plus rapidement qu’on le souhaiterait. L’occasion idéale de tenter de remettre un peu d’ordre dans ce désastre qu’on s’explique difficilement avec sa venue récente en DVD.
Dans la mêlée du débat sur l’accessibilité de nos productions, certains distributeurs persistent et permettent à tous de découvrir ou redécouvrir des films surprenants comme Chien de garde, maintenant en DVD, premier long-métrage de Sophie Dupuis qui vient décliner la famille d’une étonnante manière.
On dit souvent de la cinéaste Ava DuVernay qu’elle est visionnaire, et, si son Selma était effectivement une production d’une immense importance, on se demande sincèrement comment elle a pu chuter aussi bas dans les méandres confus et formatés de l’usine de Disney avec une adaptation cinématographique de A Wrinkle in Time, d’après le roman de Madeleine L’engle, qui pourrait difficilement tomber autant à plat.
Adapté d’un roman graphique acclamé, I Kill Giants est une production mignonne dont on se surprend à ne pas trouver le nom de Guillermo Del Toro au générique. C’est peut-être justement cette absence qui empêche l’adaptation de s’élever au-dessus des masses.
Marc-André Lavoie persiste et signe avec Innocent, et poursuit son inévitable descente de la pente de la notoriété en livrant un film québécois qu’on a envie d’oublier à mesure qu’il se déroule sous nos yeux.
Le réalisateur espagnol Jaume Collet-Serra renoue pour une quatrième fois avec Liam Neeson avec The Commuter ou Dernier arrêt en version française au Québec, et ce, sans pour autant réinventer la formule avec un nouveau suspense qui divertit sans qu’on ait à trop se casser la tête.