Le Prénom est une belle comédie à voir pendant le temps des Fêtes, pour se détendre un peu. La distribution est excellente et l’action parfaitement menée, autant dans les dialogues que dans la gestuelle.
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Magistrale, cette nouvelle interprétation d’Incendies est l’occasion, surtout dans le contexte actuel où Israël répand la mort et la destruction au Proche-Orient, de s’interroger sur notre rapport à l’amour, la guerre, la mort, la paix, la famille… Vaste programme qui nous habitera bien plus longtemps que les deux heures de la représentation, il va sans dire. À voir, absolument.
Les gens, les lieux, les choses est un spectacle au sujet poignant, très soigné du point de vue esthétique, de la mise en scène et des performances d’acteurs, et qui ne laissera personne indifférent.
Mais après tout ça, on se demande: à quoi rime l’ambition, la performance, si on doit écraser tout sur son passage pour réussir?
Dans La suspension consentie de l’incrédulité, Émilie Perreault pose des questions tout à fait pertinentes sur l’importance de la culture, sur l’importance de vivre la culture, de la ressentir, que ce soit pour l’apprécier follement, la détester, ou toutes les possibilités contenues entre ces deux options. Après tout, la culture est autant un phénomène personnel que collectif, et cette pièce propose certainement des clés pour y voir plus clair.
Il s’agit d’une oeuvre à la fois puissante et douce, forte et tranquille, sociétale et intime. Du grand théâtre, avec de grands interprètes.
La pièce pousse à de multiples réflexions. Et cela fait du bien dans un monde où – et la pièce le dénonce aussi – on agit avant de réfléchir, quand toutefois on réfléchit…
Côté technique, il n’y rien à reprocher à Salle de nouvelles; en fait, la scénographie est excellente, avec une grande utilisation de caméras vidéo, justement. Mais du côté des dialogues, on se demande pourquoi on nous propose cette incompréhensible fusion de thèmes et d’époques incomplets et incompatibles.
« Pour les spectacles de théâtre conçus pour la scène, la production de captations de qualité cinématographique génère des dépenses supplémentaires disproportionnées, pouvant aller jusqu’à 50 % du coût de la production scénique. »
Du coup, c’est du grand art, risqué et très difficile à tenir, entre burlesque et performances incroyablement maîtrisées.