« Tout ce qui est vol de propriété intellectuelle, c’est-à-dire de l’espionnage, c’est quelque chose auquel les entreprises canadiennes, entre autres, doivent faire extrêmement attention. »
Browsing: données personnelles
« Nous avons découvert que les banques favorisent la facilité, plutôt que la sécurité. Celle-ci est tenue pour acquise parce que les banques estiment que la vérification de l’identité, sur les appareils mobiles, est suffisante pour protéger le portefeuille électronique. Ce n’est pas le cas. »
Selon des données tirées de l’édition 2024 d’un rapport d’IBM sur les vols de données, qui vient tout juste d’être publiée, ces incidents entraînent des dépenses moyennes de 6,32 millions de dollars canadiens pour les entreprises d’ici.
Quand un établissement est attaqué, il a deux solutions : payer la rançon ou encaisser le coup. Si tout est sauvegardé et qu’aucune donnée confidentielle n’a été touchée, il possible de s’en sortir sans avoir à payer, mais en perdant tout de même le résultat de semaines de travail.
Certaines de ces informations peuvent même être utilisées dans un contexte politique. Par exemple, en combinant les informations d’une application de suivi du cycle menstruel avec celles d’un outil de géolocalisation, il serait possible de déduire qu’une femme est allée subir un avortement.
En théorie, un pays pourrait règlementer l’usage des données personnelles d’une personne après son décès. Mais en l’absence d’interdit, l’état actuel de la technologie n’est pas si loin de pouvoir permettre cette « expérience ».
À défaut de nous écouter, on sait par contre, et depuis longtemps, que les appareils électroniques sont à l’affut d’ultrasons pour mieux envoyer de la publicité.
« On a tendance à oublier qu’il y a un éléphant dans la pièce : la réglementation, souvent, ne s’adapte pas aux outils. Il y a un gros travail légal à faire pour l’accès aux données, par exemple. »
Dream Data incarne le meilleur, en un sens, et le pire de ce monde où toutes nos informations sont recueillies, de gré ou de force, pour ensuite être vendues aux plus offrants.
D’un point de vue purement légal, les compagnies vont devoir réfléchir à la légitimité de conserver autant de données et aux préjudices que cela pourrait entraîner: c’est le concept de « minimisation des données personnelles », qui stipule que les données recueillies et, surtout, gardées en mémoire, soient limitées au strict minimum.