Les 17 danseurs et danseuses de la compagnie allemande tanzmainz offrent un spectacle de danse contemporaine incroyablement beau, intensément physique et d’une exécution millimétrée qui transmet une bonne part de son énergie folle au public.
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Assembly Hall joue avec les éclairages, les voix off et les bruitages, une trame narrative, des décors et une mise en scène extrêmement soignés pour proposer un ballet aux séquences d’une créativité époustouflante.
Dans Myokine, Anne Plamondon a voulu dégager l’espoir que lui inspiraient ces substances sécrétées par le corps humain en mouvement. Au-delà de leur esthétique irréprochable, ses chorégraphies sont sensibles sans renoncer à la force, puissantes sans renoncer à la douceur, collectives sans renoncer à l’individualité.
Tout est parfaitement réalisé et millimétré. Et au cœur de cette incroyable mise en scène, 10 danseurs exceptionnels, quatre femmes et six hommes, qui se métamorphosent au gré du récit en des êtres du monde sauvage et animal.
Le spectateur assiste à une sorte de rêve, la manifestation onirique des effets de l’amour après qu’on l’a définitivement perdu et qu’on ne sait plus soi-même si on voudrait ou non le retrouver.
Les trois œuvres de la soirée font ressortir l’incroyable créativité de la danse contemporaine, à quel point les œuvres peuvent être variées au niveau des mouvements toujours plus innovants.
Pour conclure la soirée dans un élan de joie populaire, Quijada avait réservé au public une de ses spécialités : du break dance sur une musique appropriée.
Sur les compositions de grands musiciens montréalais (Chilly Gonzales, Kid Koala, Vlooper, Jasper Gahunia), un peu comme une histoire de la discipline, le chorégraphe et ses 12 merveilleux danseurs nous transportent dans trois univers particuliers.
Entre théâtre et danse, mais sans conteste du côté de la danse contemporaine, Palermo Palermo se déploie comme une longue série de petits portraits, éphémères ou récurrents.
En une heure de temps, dans une salle où on a tout loisir d’observer les danseurs de très près, les spectateurs sont projetés dans un univers à la fois merveilleux et inquiétant, très beau d’un point de vue esthétique et aux multiples cicatrices aux douleurs encore vivantes.