Le jeu comme un monstre. Un abîme sans fond où il fait pourtant bon s’engouffrer. Une pénétration exquise à l’intérieur du sexe d’une succube sans nom. Sur les planches du Théâtre Prospero, Le Joueur offre un plongeon dans l’horreur.
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À l’inverse des personnages de son sujet, on réalise qu’il n’y a pas tant à sauver du fade et maladivement convenu The Finest Hours qui vient frôler de façon glaciale la belle lancée de Disney dans la production de faits vécus inspirants.
Cinq jeunes femmes nous convient à traverser des moments de vie de leur histoire d’amitié dans cette pièce délicieusement girly présentée au Théâtre de la Petite Licorne.
Madame America. Le nom dit tout: Hillary Clinton militante, avocate, première dame, sénatrice, secrétaire d’État, candidate à l’investiture démocrate. Et comme il fallait s’y attendre, l’ampleur du personnage de la vie publique chez l’Oncle Sam n’a d’égale que sa complexité. Dans un ouvrage séparé en 100 « clés » pour mieux comprendre Mme Clinton, les journalistes Richard Hétu et Alexandre Sirois s’attardent à la démystification de celle que la gloire – et le scandale – accompagnent depuis près de 40 ans.
L’adaptation cinématographique de la série de romans The 5th Wave est passée à quelques degrés d’être la plus belle réponse à tous ces films d’ados post-apocalyptique qui nous envahissent depuis plusieurs années déjà tellement tous les clichés semblent s’être décidés à s’y retrouver. La différence par contre c’est que le tout se prend diablement trop au sérieux lui enlevant rapidement toute crédibilité et, du coup, tout intérêt.
On dit du film que c’est Robert De Niro comme on ne l’a jamais vu. C’est peut-être vrai d’une certaine manière, mais ça ne veut pas nécessairement dire que c’est ce qu’on voulait voir.
Il n’y a rien de bien nouveau dans ce que Learning to Drive propose, bien que ce soit inspiré d’une histoire vraie. Toutefois, une chose fait la différence et c’est l’excellence de ses deux interprètes principaux.
D’une certaine façon, les films sur l’école secondaire continuent de nous intéresser puisque peu importe les années qui nous en sépare, on a encore bien ancré en mémoire les souvenirs qui y sont reliés. Il est d’ailleurs fascinant de découvrir à quel point peu importe le temps file, ce qui en émane a toujours quelque chose de familier: l’incertitude. Le documentaire Bienvenue à F.L. ne fait pas exception et continue d’en capturer l’essence de l’adolescence.
Amusante comédie française qui dérape quand elle se prend trop au sérieux, le long-métrage Maestro fait comme bien des films s’amusent à le faire: il parle de cinéma.
J’avais eu la chance, en 2014, d’assister à la présentation publique de la recherche de Menka Nagrani dans le cadre de la maîtrise en théâtre à l’Université du Québec à Montréal. En se servant d’extraits de la pièce Le chemin des passes dangereuses de Michel Bouchard comme support, elle explorait comment certains rapports relationnels entre les personnages pouvaient être exprimés via la gigue traditionnelle. Je me souviens d’avoir été agréablement surprise, et c’est pourquoi je suis allée découvrir vendredi soir, l’ensemble de la pièce à la maison de la culture Frontenac, ainsi que l’évolution de la démarche.