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Attendue avec impatience durant la décennie et demie qui a su faire grandir son culte, il est impossible de ne pas cacher sa déception face au produit qui nous est ici livré, alors que la suite de Zoolander nous montre une farandole d’opportunités manquées.

Les récits qui commencent avec la prémisse « Et si le sort d’Untelle ou d’Untel avait été différent? » ont effectué une résurgence marquée au cours des dernières décennies. Fascination pour un futur qui ne sera jamais ou nostalgie d’un monde dans lequel les choses auraient pu être différentes? Que ce soit dans les diverses expérimentations utopiques et dystopiques de la science-fiction ou dans les récits à saveur plus historique et spéculative, le genre continue d’intriguer et de soulever des questions aussi pertinentes que profondément humaines; après tout, combien de fois ne nous sommes-nous pas demandé ce qui se serait produit si nous avions fait un choix différent à un moment donné de nos vies? C’est précisément le sujet de The Secret Annex, qui nous propose une version revisitée de l’Histoire dans laquelle la jeune femme aurait survécu.

Mon amie et moi arrivons à l’Espace Libre. Il y a de la musique pop, une table de salon qui semble être toute droit sortie de chez ma grand-mère, entourée de gradins dans lesquels nous prenons place. De l’autre côté de la salle, de grandes tables rondes, préparées pour ce qui semble être un banquet. Plus que dans un théâtre, nous avons le sentiment d’être chez quelqu’un… Et nous découvrons par la suite que ce n’est pas à une pièce de théâtre que nous allons assister, mais à un jeu.

À force de trop vouloir en faire, l’adaptation fort attendue du personnage de bandes dessinéesDeadpool s’investit certainement dans l’irrévérence, mais préfère user de facilités à la chaîne au lieu de prioriser l’audace. Le résultat, équivalent à un délire de petits garçons qui sont tombés sur la tête à plusieurs reprises, est rapidement lassant, ça, bien sûr, si l’on implique qu’il a été ne serait-ce qu’un peu amusant ici ou là.

Les romans historiques ont souvent l’avantage, lorsqu’ils sont bien écrits, de faire découvrir une région, et surtout une période rarement explorée par les auteurs les plus connus d’un style littéraire. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne les romans policiers. Et n’en déplaise à Michael Connelly et au défunt (et regretté) Henning Mankell, il fait parfois bon quitter Los Angeles et les terres tristes de la Scanie pour voyager un peu.

Les romans Harlequin se sont modernisés, mais n’ont probablement pas gagné en qualité comme se reproduisent plus vite que leurs ombres les films issus de romans de Nicholas Sparks et tous leurs équivalents. The Choice en est le plus récent fardeau.

Voué à l’échec sur papier, Heist est loin d’être révolutionnaire ou particulièrement bien fait ou ficelé. Il n’en demeure pas moins la solution idéale pour passer un sacré bon moment divertissant où l’on ne se casse aucunement la tête. Tant mieux, puisqu’il est disponible depuis peu en DVD.

Presque exactement 135 ans après sa mort, l’œuvre de Dostoïevski continue de fasciner génération après génération, et d’être interprétée et réinterprétée sur les planches comme au cinéma. Le Prospero, pour célébrer le 40e anniversaire du Groupe de la Veillée, renoue avec le dramaturge russe en ouvrant l’année 2016 avec deux pièces du célèbre auteur de Crime et châtiment: Le Joueur, dans la salle principale, et L’homme du sous-sol, dans la salle intime. Cette dernière pièce, inspirée des Carnets du sous-sol, est l’œuvre d’une jeune compagnie française, le théâtre Liria. À défaut d’être parfaitement limpide, la création basée sur l’œuvre de Dostoïevski marque par son intelligence, sa créativité et son originalité.

À l’approche du centenaire de la révolution de 1917, le 21 et le 25 janvier, le président russe Vladimir Poutine a reproché à Lénine d’avoir imposé le fédéralisme dans l’URSS, ce qui aurait entraîné son effondrement et menacerait encore aujourd’hui l’État russe unifié et puissant. De l’autre côté du globe, l’exposition The Power of Pictures: Early Soviet Photography, Early Soviet Film présenté du 25 septembre 2015 au 7 février 2016 au Jewish Museum de New York dévoile le génie de la période révolutionnaire 1917-1932.