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 »On prend soin de notre société comme on prend soin de nos oeuvres d’art publiques. » La déclaration a des allures de charge revendicatrice contre l’État, mais si Suzanne Guy est en croisade, son objectif consiste plutôt à mettre en valeur ce patrimoine artistique qui a tendance à se fondre dans le paysage. Et – pourquoi pas? – alimenter une discussion sur l’importance d’aller au-delà d’un rapport purement comptable face à la vie en société.

Dans un bar-salon glauque du Saguenay, un soir d’orage et de panne d’électricité, réunissez une waitress, trois gars de la place, un étranger et quelques bières tablette, laissez-les parler, vous raconter leur peur la plus étrange et assistez à une soirée des plus mystérieuses. Dans Saint-André-de-l’Épouvante, les histoires de terreur narrées à la lueur d’un fanal défilent jusqu’à ce que chacun comprenne qu’il a un rôle à jouer dans une histoire plus terrible encore et qui est toujours en train de s’écrire.

Dans une toute petite salle de l’Usine C, un public restreint s’installe sur des bancs face à face. Il y au sol les restes d’une fête, des ballons crevés, des confettis de papier. Le performeur Dustin Harvey nous offre des bonbons au sirop d’érable. Le spectacle commence.

À l’automne dernier, la maison d’édition Boréal faisait paraître, dans la collection Papiers collés, Google goulag – Nouveaux essais de littérature appliquée, sous la plume de Jean Larose.

Sur le socle de Ben-Hur (1959) et la montre anachronique et de The Ten Commandments (1956) mettant en vedette Charlton Eston, Hollywood a produit une multitude de versions de la vie de Jésus par le culte du héros et la magnification de sa scénographie dispendieuse. Après avoir arpenté le territoire américain, les frères Coen retournent au bercail des grands studios avec Hail Ceasar! (2016).

J’avais tellement aimé la création Kiss and Cry, que je craignais, en entrant dans la salle de l’Usine C, d’avoir trop d’attentes envers le nouveau spectacle Cold Blood. Mais non, dès les premières minutes la création des trois collaborateurs Michèle Anne de Mey (chorégraphe), Jaco Van Dormael (cinéaste), et Thomas Gunzig (auteur), vous transporte dans un univers à la fois magique, et poétique.

Race avait tout pour représenter l’apothéose cinématographique du cinéma actuel et rassembleur. Toutefois, on a l’impression que malgré des qualités évidentes, le long-métrage se contente d’une propagande américaine typique tout en passant à côté de ses aspects les plus intéressants.

C’était soir de fête à la Maison symphonique, mardi, alors que l’Orchestre du Festival de Budapest s’arrêtait dans la métropole le temps d’un concert.

Il est toujours délicat de se prononcer sur des EP: ces mini-albums contiennent d’habitude une poignée de pièces à partir desquelles il est difficile de dresser un portrait critique complet. Plus complet, enfin, que ce qu’il est possible de tirer de quatre ou cinq chansons envoyées en hâte aux journalistes culturels.

Longtemps confiné au septième art, le mythe des zombies s’est peu à peu répandu dans d’autres secteurs médiatiques: à la télévision, bien sûr, avec une télésérie comme The Walking Dead, mais aussi entre les pages de divers livres et bandes dessinées. Ironiquement, World War Z a suivi le chemin inverse, obtenant un succès important en librairies avant d’aller pourrir au grand écran.