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Il y a de ces films qui fonctionnent bien dans l’environnement particulier d’un festival de longs-métrages de genre. Et il y a de ces films qui, même projetés dans le cadre de ces festivals, ne font que témoigner du peu d’efforts investis dans leur création. Red Christmas, projeté au festival Fantasia, appartient hélas à la seconde catégorie.

Neil, un adolescent de 15 ans vivant au Texas, aime écrire de la fiction homoérotique mettant en vedette Vanguard, l’un de ses héros préférés. Si ce passe-temps est respecté dans certains coins du web, à l’école, c’est une autre paire de manches.

L’espace, cette frontière ultime. Pour le 50e anniversaire d’une franchise qui a révolutionné le genre de la science-fiction au petit comme au grand écran, le réalisateur Justin Lin (Rapides et dangereux) avait la barre haute, surtout après le succès commercial important, mais à la réception mitigée, de Star Trek vers les ténèbres (Star Trek Into Darkness). Si Star Trek Au-Delà (Star Trek Beyond en version originale anglaise) est loin d’être le film de l’année, il n’en reste pas moins aussi rafraîchissant qu’intelligent, avec un soupçon de cet optimisme pétillant propre à la franchise.

Déjà lauréat de plusieurs prix, dont un à Cannes dans le volet Un Certain regard, Captain Fantastic semble déployer tout le charme indie habituel. Le seul problème, c’est que sa superficialité l’emporte rapidement et nous fait découvrir que derrière ses désirs de nous ouvrir l’esprit se cache une absence assez frustrante de profondeur, y allant d’une ironie flagrante qui dérange plutôt qu’elle ne charme.

Bob a tout connu: la gloire, les filles, la fortune. Puis, plus rien. Le superhéros a vieilli, perdu ses pouvoirs, et Captain Truth a cédé le pas à un quarantenaire quelque peu bedonnant aux cheveux grisonnant. Superpowerless, présenté dans le cadre de la 20e édition du Festival international Fantasia, explore ce côté moins connu de la vie des superhéros.

Smoke and Mirrors, c’est l’histoire de deux personnes épuisées de leur travail aliénant dans le monde des chiffres et de l‘argent. Ils rentrent à la maison le soir et s’en suit une nuit endiablée, où l’unité de deux corps finit par se rencontrer. En complet, cravate et tailleur, ce spectacle de cirque contemporain offre une perspective intéressante sur l’être humain.

Peut-on faire du cinéma sans en être fou d’amour? Sans nécessairement être un grand débat, voilà une question qui restera toujours bien près de tout cycle de création cinématographique. Et ce petit projet aux abords aussi narcissiques qu’éducatifs, a muté en une œuvre anthologique essentielle non seulement pour les adeptes du grand cinéaste qu’est Brian de Palma, mais aussi pour tous ceux qui ont une affection simple ou amplifiée du septième art, que ce soit en tant que créateur ou spectateur.

À 20 ans d’existence, le festival de films de genre qu’est Fantasia est devenu plus qu’une référence; en plus d’être fréquemment jouissif et fort attendu par sa horde de fanatiques, il est devenu aussi prestigieux qu’important, ce, aux yeux de tous, et pas seulement des nombreux fous qui y ont cru depuis le tout début.

Mercredi, 13 juillet, à l’Espace Go, les spectateurs ont encore eu droit à une belle soirée dans le cadre du festival Montréal complètement cirque. En fait, une très belle soirée. Directement d’Australie, nous arrivait la troupe Casus Circus, avec son spectacle Knee deep. Un spectacle parfaitement peaufiné, tout en nuances ou presque: il faut bien faire s’exclamer le spectateur de temps en temps.