Pas besoin d’être Afro-Américain pour apprécier American Fiction, une œuvre d’une féroce intelligence qui réussit à divertir tout en soulevant des questions très pertinentes sur la façon dont les Noirs sont dépeints dans la culture populaire.
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Hugo Prévost et Kevin Laforest s’installent confortablement, rafraîchissement en main, pour parler de ce divertissement définitivement destiné aux nostalgiques.
Et plus si affinités ressemble un peu à quelque chose cuisiné à la hâte. Ou à un rôti laissé trop longtemps au four. Rien de catastrophique, mais certainement une comédie qui aurait mérité plus d’amour.
Proposition surprenante, mais peut-être sous une forme réservée à un public niché, The Feeling That the Time for Doing Something Has Passed est un film qui ose explorer un aspect peu ou pas abordé à l’écran: pas une existence terrible, pas une existence merveilleuse, mais une existence beige, dont il est souvent bien dur de s’extraire.
Inside Out 2 est donc un beau projet qui livre la marchandise, sans nécessairement la transcender, ce que le premier (oui, encore lui), faisait continuellement.
Hugo Prévost et Kevin Laforest se penchent sur le nouveau film de Richard Linklater mêlant action, comédie romantique et… réflexion sur l’identité et la personnalité.
Présentant les meilleurs films de braquage jamais réalisés dans la meilleure résolution qui soit, le coffret Ocean’s Trilogy est un must pour tous les amateurs de Steven Soderbergh, et les trois longs-métrages sont toujours aussi divertissants aujourd’hui qu’au moment de leur sortie initiale en 2001, 2004 et 2007.
Abigail demeure donc compétent. Divertissant, aussi. Sauf qu’il ne faut pas trop en demander, il faut baisser les attentes (si celles-ci existent) et il faut considérer qu’au moment où chaque revirement a lieu, on risque rapidement de les oublier. Un no-brainer comme on dit, finalement, ce qui, quand on veut se changer les idées, n’est quand même pas trop de refus.
À force de vouloir garder un rythme effréné, on en vient à se demander si l’on n’assiste pas à une version théâtrale d’une sitcom des années 1990, un genre de Watatatow sur les stéroïdes où tous les sujets un peu troublants sont concentrés en un seul épisode. Et cela est bien dommage pour S’enjailler, qui a autrement le mérite de sortir des sentiers battus.
Oeuvre drôle, certes, mais aussi – et surtout – oeuvre qui fait réfléchir, avec ses nombreux niveaux d’interprétation et ces personnages se situant très, très loin de l’unidimensionnalité, American Fiction ose mettre le doigt sur le proverbial bobo, à une époque où les questions raciales sont trop souvent excessivement politisées et risquées.