Un an après avoir offert l’un des films d’animation le plus révolutionnaire en termes de concept avec l’intemporel Inside Out, Pixar joue encore avec notre cerveau, mais en visant la mémoire, voulant nous rappeler coûte que coûte qu’il y a 13 ans, un film meilleur arrivait à nous charmer.
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Plus improbable, absurde et poussée que son prédécesseur, cette suite à Now You See Me est plus que jamais le reflet d’un rappel qui n’avait aucune raison d’exister, n’en déplaise aux terribles tentatives du premier volet de laisser des portes ouvertes et à l’ensemble général de prétendre être de notre époque.
Whit Stillman est de retour! Et alors qu’il délaisse ses contemporains et son habitude de refléter l’époque dans laquelle il vit, il se permet également de ne pas nous faire attendre plus d’une décennie avant sa nouvelle offrande, retrouvant son rythme d’antan. Une bonne chose? Certainement, puisque visiblement, il semble inconcevable qu’on lui dise non!
On ne le cachera pas, Neighbors 2 débute avec une blague de vomi et on aura par la suite un fort lot de gags de tampons ensanglantés et de couilles pendantes. Pourtant, au-delà de la vulgarité et des obscénités, dans le style mis en place par Judd Apatow, voilà que cette audacieuse suite fait l’impossible: elle pousse une réflexion qui se bonifie une fois l’écoute terminée, une rareté dans le genre.
Incompréhensiblement renommé Tous dans le sud au Québec, cette suite du succès surprise Babysitting n’était certainement pas souhaitée et en offre bien peu pour l’intelligence du cinéphile, ce qui est dommage.
Loin de s’essouffler, la quatrième saison de la désopilante série mettant en vedette Julia Louis-Dreyfus continue de dominer le monde des comédies politiques, comme les fans pourront le constater avec la sortie cette semaine de Veep: The Complete Fourth Season.
Quand rien ne fonctionne, on ne sait jamais vraiment qui blâmer. Et si Whiskey Tango Foxtrot porte d’une certaine façon bien son nom (il s’agit ici d’initiales qui nous ramènent à What The Fuck), contrairement à ses propres croyances, il est certainement vraiment moins divertissant qu’il ne pense le prétendre, sinon pas du tout, laissant son spectateur reposer dans un bain de fusillades, d’explosions, de vulgarités et, surtout, d’ennui.
S’il se la joue feel-good movie et biopic sportif dans les règles de l’art, un peu trop même par moment, Eddie the Eagle est un crowd-pleaser fortement fonctionnel qui s’assure de réchauffer les cœurs et de faire grossir le sourire au visage de ses spectateurs en se permettant de modifier ne serait qu’un tantinet les morales qu’on aime habituellement apposer aux histoires de ce genre.
Attendue avec impatience durant la décennie et demie qui a su faire grandir son culte, il est impossible de ne pas cacher sa déception face au produit qui nous est ici livré, alors que la suite de Zoolander nous montre une farandole d’opportunités manquées.
À force de trop vouloir en faire, l’adaptation fort attendue du personnage de bandes dessinéesDeadpool s’investit certainement dans l’irrévérence, mais préfère user de facilités à la chaîne au lieu de prioriser l’audace. Le résultat, équivalent à un délire de petits garçons qui sont tombés sur la tête à plusieurs reprises, est rapidement lassant, ça, bien sûr, si l’on implique qu’il a été ne serait-ce qu’un peu amusant ici ou là.