Deux champions du box-office se disputent les tablettes des magasins et des vidéos dès mardi. Une belle chance pour les retardataires de rattraper deux dérivés, l’un, d’une des franchises les plus lucratives de tous les temps, l’autre, d’une des téléséries marquantes de la culture québécoise.
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Adapté d’un roman graphique par l’auteur lui-même, Wilson aurait dû être amusant, éclaté et réfléchi, ce qu’il n’est que bien peu, malgré le bon vouloir de toute l’équipe autant devant que derrière la caméra.
« In fifty years, we all gonna wake up and realize that none of the stuff that we did matters. » Cela peut sonner dramatique, mais la plus récente comédie de Craig Johnson, qui nous a donné True Adolescents et le plus récent The Skeletons Twins, nous plonge en rigolant dans l’univers cynique et solitaire de Wilson.
Table 19 possède à priori tout ce qu’il faut pour être un petit film indie autant charmant que gagnant. Pourtant, n’en déplaise à sa tendresse infinie propulsée par son excellente distribution, quelque chose cloche dans ce film qui finit par sonner faux.
À deux pas du désastre se trouve la comédie française Radin!, qui aurait beaucoup gagné à investir davantage d’assurance dans ses jolis élans d’absurdité et de folie. Pour les admirateurs de Dany Boon, la sortie DVD fait tout de même passer une sympathique soirée.
Œuvre énigmatique à la portée infinie, Toni Erdmann est sans conteste le bijou dont tout le monde parle à condition de se laisser prendre par l’étreinte qu’il finit par nous tendre de par ses détours aussi saugrenus que déchirants.
Peu de polyvalentes peuvent se vanter d’avoir un personnel encore moins mature que les adolescents fréquentant l’établissement, mais c’est pourtant le cas de Vice Principals, la nouvelle comédie créée par Jody Hill et Danny McBride.
Il y a cinq ans déjà, le cinéaste Jean-Pierre Améris brisait son parcours cinématographique pour livrer une comédie romantique d’une grande sensibilité avec Les émotifs anonymes. Dommage que ce bon coup n’a jamais eu de suite et que les retrouvailles avec Benoît Poelvoorde donnent seulement cette piètre excuse pour la romance qu’est Une famille à louer.
Charmant film sur l’adolescence qui s’adresse pour une rare fois à un public plus mature et adulte, The Edge of Seventeen vaut surtout l’écoute pour sa lumineuse distribution plus que pour la trace qu’il laisse dans le cinéma hollywoodien. Un choix tout recommandé pour les froides soirées d’hiver.
Robert de Niro est capable de grandes choses et, si ce sont ses rôles de nature plus agressive, voire mafieuse, qui nous viennent souvent le plus rapidement en tête, il a prouvé à de maintes reprises qu’il était épris d’une tendresse indéniable. Dommage alors qu’en exploitant ce filon, on a eu tendance dans les dernières années à toujours enterrer cet aspect de sa personnalité avec un côté libidineux des plus déplorable. The Comedian est le plus récent faux pas que l’acteur de renom semble enchaîner à vive allure.