Autant le dire tout de suite, Daddy’s Home était loin d’être un bon film et sa suite, malgré le succès du premier était tout sauf nécessaire. Cela étant dit, sans surpasser la qualité aléatoire du premier volet, cette suite qui épouse tout le schéma du film de Noël habituel s’écoute avec beaucoup de facilité et est pratiquement assurée de décocher ne serait-ce que le plus sincère des sourires. Ce, à moins d’avoir son cœur très assombri par la grisaille des mauvais jours.
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Les comédies irrévérencieuses ont la cote.. ou du moins, c’est ce que Hollywood essaie de se faire croire. Ainsi, après le grand succès surprise que fut le premier Bad Moms, ils ont décidé de remettre ça en s’attaquant à ce qui serait, s’il y en a vraiment une, la période la plus stressante pour toutes mères: Noël. Débauche et absurdités reviennent à vive allure pour une suite aussi sans queue ni tête qu’au premier tournant.
À l’image de Pied Piper, la start-up fictive dont elle suit les déboires, la série Silicon Valley parvient à se réinventer dans sa quatrième saison, tout en demeurant aussi irrévérencieuse et hilarante que par le passé
Judd Apatow nous revient avec ce qui pourrait bien être sa production la plus délicate et sincère à ce jour, The Big Sick, permettant au brillant Kumail Nanjiani (dans son propre rôle, ou presque) d’enfin briller à la pleine hauteur de son talent. Se dévoile rapidement une comédie romantique au penchant dramatique aussi poignant qu’irrésistible.
Si l’on associe Edgar Wright à Nick Frost et Simon Pegg pour la succulente trilogie Cornetto, ou encore à Bryan Lee O’Malley pour sa mésestimée adaptation de Scott Pilgrim, le voilà qu’il se dévoile enfin dans son intégralité avec sa première œuvre dont il a assuré la totalité du scénario et de la réalisation. Ironiquement appelé Baby Driver, son premier véritable bébé est sans conteste flamboyant, se nourrissant d’une jouissance qui culmine en un véritable délire dont lui seul a le secret.
Si les airs de déjà vu ne vous importent pas, vous aurez bien du plaisir avec la suite de Papa ou maman, beau succès au box-office français, qui reprend à quelques détails près toutes les simagrées du premier film.
Mettant en vedette Sarah Jessica Parker et Thomas Haden Church, la série télévisée Divorce parvient à traiter du sujet plutôt lourd de la séparation à travers une comédie d’une légèreté étonnante.
Il y a plus d’une décennie, une sympathique comédie sans trop de prétention s’amusait à s’approprier le conflit anglo-franco du Québec versus le Canada pour en faire un succès qui est devenu historique dans notre filmographie. Bien des années plus tard, tout a changé et, si bien des réalités ont évolué (ou régressé, c’est selon), cette suite aussi inutile qu’insupportable semble définitivement provenir d’une autre époque.
Pour clore sa saison théâtrale, le Théâtre du Nouveau Monde nous offre le chef-d’œuvre de Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, opus porté par six comédiens étincelants qui s’en donnent à cœur joie dans une effervescence de réparties pétillantes.
Annoncé comme un vent de fraîcheur dans le cinéma de genre, l’intrigant Colossal met effectivement beaucoup de coups de vent en scène, mais pour finalement bien peu de remous dans les terrains qu’il ose bien titiller.