Superproductions violentes, jeux vidéos en zone guerre, parades militaires: on ne manque pas de nous faire miroiter les lauriers du front. Le documentaire Des hommes et de la guerre de Laurent Bécue-Renard présenté le 28 avril au Cinéma du Parc dans le cadre du RIDM + nous montre ce qu’on a tendance à omettre, que la vie des soldats demeure hypothéquée par le choc post-traumatique.
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La mère absente, le père maladroitement présent, les enfants partis, ou encore qui souhaitent prendre le large… L’environnement familial de Louder Than Bombs, un film réalisé et co-écrit par le Norvégien Joachim Trier, fait se télescoper les thèmes de l’amour, de la mort, de l’adolescence, de la remise en question… bref, personne n’en sort vraiment indemne.
Drôle d’oiseau que le Misconduct de Shintaro Shimosawa, œuvre élégante qui est constamment amenuisée par la minceur et l’absurdité de son scénario, transformant ce suspense judiciaire en une plongée aux enfers ridicule qui se prend sans raison pour un film d’horreur.
Après Papa à la chasse aux lagopèdes (2008) à travers lequel le héros raconte à ses enfants comment il fuit le fisc, le cinéaste Robert Morin nous introduit dans la dimension éthique des paradis fiscaux avec Un paradis pour tous (2016) d’une manière clownesque « trash ».
Plagiat ou deuxième vie? Le débat est lancé, mais cette farandole d’inventivités techniques épate à l’usure cette redite qui finit par manquer cruellement de souffle tout comme de fraîcheur.
Un film démontrant l’intolérable doit-il par défaut avoir le même effet sur son spectateur? C’est la question qu’on finit par se poser, complètement lassé par l’expérience étouffante que nous fait subir Mon Roi, la dernière proposition de Maïwenn qui s’est valu un prix d’interprétation à Cannes, une récompense qui ne manque certainement pas de faire sourciller.
Alors que la réalité virtuelle prend peu à peu d’assaut notre 21e siècle, Hardcore Henry a envie de révolutionner le cinéma et d’offrir une proposition qui ne manque certainement pas d’audace. Dommage, toutefois, que ses tours de passe-passe soient tous sauf suffisants pour impressionner, lassant plus rapidement qu’autrement son spectateur au lieu de l’emplir d’énergie.
Entouré d’une distribution exemplaire, le grec Yorgos Lanthimos qui a troublé le monde entier avec son merveilleux Kynodontas (Dogtooth ou Canine) qui s’était rendu aux Oscars, s’est vu attribué le prix du Jury au dernier Festival de Cannes pour l’aussi romantique que perturbant The Lobster, son magnifique premier long-métrage en langue anglaise.
Récemment paru aux éditions Nota Bene, Une vie sans bon sens d’Olivier Ducharme et Pierre-Alexandre Fradet pose un regard philosophique sur l’œuvre du cinéaste québécois Pierre Perrault. Afin d’en apprendre davantage sur cette approche unique, Pieuvre.ca s’est entretenu avec l’un des deux co-auteurs du livre.
Trois personnages unis par le hasard. Avec Les mauvaises herbes (2016), le cinéaste Louis Bélanger nous présente moins un film sur le cannabis qu’une rencontre fortuite.