Plus improbable, absurde et poussée que son prédécesseur, cette suite à Now You See Me est plus que jamais le reflet d’un rappel qui n’avait aucune raison d’exister, n’en déplaise aux terribles tentatives du premier volet de laisser des portes ouvertes et à l’ensemble général de prétendre être de notre époque.
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Tout dans ce deuxième opus est mieux. Ce qui en soi ne veut pas dire grand-chose tellement son prédécesseur était insultant. Néanmoins, on doit admettre que pour ceux qui voudront se sacrifier pour les fans (et les enfants) de leur entourage, qu’il y a davantage à sauver dans ce deuxième tournant. À peine, toutefois.
Whit Stillman est de retour! Et alors qu’il délaisse ses contemporains et son habitude de refléter l’époque dans laquelle il vit, il se permet également de ne pas nous faire attendre plus d’une décennie avant sa nouvelle offrande, retrouvant son rythme d’antan. Une bonne chose? Certainement, puisque visiblement, il semble inconcevable qu’on lui dise non!
Il est difficile de trouver une meilleure représentation du mot échec que cette énième tentative de transformer quelque chose qui a attiré l’attention en une franchise qui rapporte. À tout le moins, voilà surtout une épatante façon de gâcher du talent, de l’argent et, pour bien rester en lien avec le thème mis en place: du temps.
La Chine, terre millénaire. Mais aussi terre de développement économique accéléré, trop souvent au prix des gens qui y vivent et du respect de l’environnement. Le film Behemoth, le dragon noir, présenté jeudi au Cinéma du Parc dans le cadre des projections RIDM+, dévoile une terrible réalité.
Rebelle ou entrepreneur du futur, de quelle nature est l’adolescent qui s’absente de ses cours d’une façon sophistiquée dans le film Ferris Bueller’s Day Off (1986) réalisé par John Hughes? Jake Malooley de l’hebdomadaire The Reader a interviewé Sarah Keenlyside, en charge de la reconstitution de la chambre du personnage ( Matthew Broderick ) à l’hôtel Virgin de Chicago.
On ne le cachera pas, Neighbors 2 débute avec une blague de vomi et on aura par la suite un fort lot de gags de tampons ensanglantés et de couilles pendantes. Pourtant, au-delà de la vulgarité et des obscénités, dans le style mis en place par Judd Apatow, voilà que cette audacieuse suite fait l’impossible: elle pousse une réflexion qui se bonifie une fois l’écoute terminée, une rareté dans le genre.
Dans une salle sombre, une cinquantaine de personnes sont rassemblées autour d’un étrange appareil sphérique. Alors que ces individus sont éliminés les uns après les autres, les survivants tentent d’établir les règles imposées par les bourreaux sadiques de Circle.
En pleine crise identitaire, le film adapté du célèbre jeu vidéo pour plateformes mobiles s’adresse aux enfants tout en essayant de rejoindre le plus d’adultes possible. Dommage qu’au passage il finit par ne pas intéresser grand monde, n’en déplaise à ses qualités indéniables d’animation qui n’ont rien à voir avec les deux dimensions de la source originale.
On peut bien avoir fait tous les films du monde et avoir une carrière depuis des décennies, mais après un film comme Io Sono L’amore, tout ce qui a précédé n’a plus d’importance et une certitude ressort: plus rien ne sera pareil. Et Dieu merci, l’exaltant A Bigger Splash fait tous les remous, ou presque, qu’on pourrait autant souhaiter qu’espérer.