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Dans le cadre de sa nouvelle création chorégraphique Pour (« couler », « écoulement » en anglais), Daina Ashbee s’est intéressée à la relation qu’ont les femmes à leur cycle menstruel. Souvent associé à des douleurs intenses et à des situations dérangeantes, il est difficile de se sentir en harmonie avec ce phénomène naturel et inévitable qu’est la menstruation.

Décrire La LOBA en un seul mot relève pratiquement de l’impossible, mais le mot le plus approprié serait sans doute atypique. Production atypique, concept qui sort du connu et du commun, La LOBA n’est pas vraiment un spectacle de danse dans le sens le plus strict du terme, mais un parcours chorégraphique dans lequel chaque visiteur vivra une expérience très personnelle.

Comment recréer une œuvre chorégraphique provenant d’une autre époque? C’est la question qui a été posée à quelques spécialistes lors de la table ronde intitulée La reconstruction en danse, le 14 septembre dernier au Musée d’art contemporain de Montréal.

Le Goethe Institut présentait les 8, 9 et 10 septembre derniers Whateverness Singularities en guise de spectacle d’ouverture de sa saison culturelle automnale. Le concept, issu de l’imaginaire de deux jeunes chorégraphes, Cyril Baldy et Tilman O’Donnell, redéfinit la notion d’art et ouvre avec un regard neuf cette nouvelle saison.

Hommage à Pearl Sydenstricker Buck (1892-1973), première femme ayant reçu un prix Nobel de littérature ainsi qu’un prix Pulitzer, Pearl s’inspire de la vie de cette écrivaine américaine qui a contribué à la création de ponts entre l’Orient et l’Occident.

CAKE, c’est l’idée d’une chorégraphe réfléchie s’intéressant au grand bien commun, au paradigme contemporain et à l’importance d’y intervenir afin d’en révéler son absurdité. Présenté du 8 au 12 mars au théâtre La Chapelle, la pièce d’Audrey Rochette est une satire de ce qui fait le succès artistique d’aujourd’hui: ce qui le compose, ses étapes, sa recette… telle la confection d’un gâteau! C’est la décomposition du gâteau à succès.

J’avais tellement aimé la création Kiss and Cry, que je craignais, en entrant dans la salle de l’Usine C, d’avoir trop d’attentes envers le nouveau spectacle Cold Blood. Mais non, dès les premières minutes la création des trois collaborateurs Michèle Anne de Mey (chorégraphe), Jaco Van Dormael (cinéaste), et Thomas Gunzig (auteur), vous transporte dans un univers à la fois magique, et poétique.

J’avais eu la chance, en 2014, d’assister à la présentation publique de la recherche de Menka Nagrani dans le cadre de la maîtrise en théâtre à l’Université du Québec à Montréal. En se servant d’extraits de la pièce Le chemin des passes dangereuses de Michel Bouchard comme support, elle explorait comment certains rapports relationnels entre les personnages pouvaient être exprimés via la gigue traditionnelle. Je me souviens d’avoir été agréablement surprise, et c’est pourquoi je suis allée découvrir vendredi soir, l’ensemble de la pièce à la maison de la culture Frontenac, ainsi que l’évolution de la démarche.