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Deux univers aquatiques et un brin futuristes nous attendaient la semaine dernière à l’espace danse de l’édifice Wilder. Présenté par Tangente, le programme double opposant la pièce Look de Bailey Eng à Breach d’Alexandre Morin navigue dans les eaux troubles d’un monde où l’urgence d’agir se fait sentir.

Entre danse et performance, c’est avec le corps que s’exprime Jan Martens, le sien ou celui d’autres artistes pour lesquels il conçoit ses spectacles. Pour trois soirs seulement, l’Usine C présente un double programme: BIS, un solo ou presque, conçu pour la danseuse Truus Bronkhorst, et Ode to the Attempt où le chorégraphe se met en scène lui-même.

À l’Agora de la danse, il est possible, pendant trois jours, d’être le danseur/ la danseuse d’une pièce chorégraphique. On vous recommande vivement d’aller jouer!

Une heure en compagnie d’Anne Plamondon seule en scène, c’est presque du luxe tant c’est un plaisir de la voir articuler son corps sous nos yeux. Si l’aspect dramaturgique est difficile à saisir – mais c’est rarement ce qui nous mène à la danse contemporaine – la recherche sur le mouvement est fort bien menée.

C’est en ce 8 mars, journée mondiale de la Femme, qu’a lieu la première de Mille Batailles à l’Usine C. On est heureux d’accueillir le travail de la danseuse et chorégraphe Louise Lecavalier qui, avec son style si singulier et affirmé, a grandement contribué au rayonnement international de la danse montréalaise depuis les trente dernières années.

Le spectacle Corps avides, ce sont trois tableaux sous une même bannière, trois numéros commissariés par Dena Davida (cofondatrice de Tangente) qui ont pour trame de fond l’exploration des tensions physiques et psychiques.

La dernière visite du Nederlands Dans Theater à Montréal remonte à 1994, la compagnie se classe au rang des plus grandes compagnies de danse au monde et la chorégraphe Crystal Pite, adulée des Montréalais signe une des œuvres présentées; dire que la compagnie était attendue de pied ferme à la Place des arts en ce début novembre serait une affirmation faible.

Créée en 2014, Hunter est la première œuvre solo de la chorégraphe et interprète Meg Stuart. Elle est présentée jusqu’au 15 octobre à l’Usine C, en coprésentation avec l’Agora de la danse. Dans cette œuvre produite par sa compagnie, Damaged Goods, Meg Stuart explore les archives conservées par sa mémoire physique. Elle nous offre un portrait à la fois personnel et historique d’une artiste dont le parcours a été influencé par le courant de danse postmoderne américain.