Il est très difficile de décrire avec quelle habileté, quel jeu chorégraphique les deux artistes sur scène parviennent à faire vivre le protagoniste de l’histoire qui, dans une mise en scène féérique, se retrouve au centre d’objets géants et hors du commun aux comportements inattendus, faits de tous ces milliers de petits papiers qui se retrouvent jusque dans son lit.
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Le spectacle est très imaginatif et parfaitement réalisé grâce au talent de trois marionnettistes. Du protagoniste morcelé qui a du mal à rassembler tous les morceaux de son corps à sa multiplication, en passant par son accouchement de lui-même en miniature, on est épaté par les trouvailles qui toutes suscitent le rire.
Dans ce spectacle où trois marionnettistes, une femme et deux hommes, animent un univers spectaculaire de personnages et de scènes théâtrales, la musique est interprétée sur place à coup de percussions et de gouttes d’eau sonores qui marquent sereinement l’avancée du temps qui passe.
Moby Dick a déjà été représenté au théâtre, et souvent de manière grandiose. Mais ici, avec le soin qui est donné à chaque détail et en particulier à tous les personnages qui peuplent le navire et qui ne sont que des êtres de bois et de chiffons, il semble que l’émotion soit amplifiée et démultipliée.
Il y a beaucoup de poésie dans la manière dont l’artiste, dans sa danse très physique, s’associe avec ce qu’il utilise en guise de marionnettes.
C’est à la saga de ces deux artistes de l’entre-deux guerres que la compagnie Great Small Works s’attaque avec brio dans le spectacle intitulé Muntergang and Other Cheerfull Downfalls.
Présenté au OFFTA en 2016 et bien reçu par le public, Pixèle-moi revient retravaillé, et la crue 2018 est savoureuse. Samedi, l’oeuvre faisait partie de la programmation du festival de Casteliers.
Une, deux, trois. Trois aventures en trois jours pour un Festival qui n’est désormais plus en trois, mais en quatre! Pour sa 11e année, il accueille troupes internationales et troupes locales dans des festivités conviviales qui confirment encore une fois son importance pour la culture montréalaise.