La balle est dans le camp des gouvernements et de leurs citoyens, rappelle le document-synthèse, comme elle l’était déjà il y a 30 ans.
Browsing: biodiversité
D’après de nouveaux travaux de recherche, les trois espèces de mammifères à protéger en priorité seraient donc l’Aye-aye de Madagascar, l’opossum nain des montagnes d’Australie, et le phalanger de Leadbeater, un autre opossum d’Australie.
Cela ne signifie pas que l’hypothèse soit fausse. Ça signifie toutefois qu’on a sauté un peu trop vite aux conclusions et qu’il reste du travail à faire pour prouver que ce réseau existe, et qu’il est capable de communiquer de l’information ou de partager des nutriments.
Moins d’oiseaux veut dire moins de crottes dans l’eau. Moins de crottes veut dire moins d’azote et de phosphore dans l’eau. L’azote et le phosphore contribuaient à la croissance des algues autour des récifs de corail.
Les pays ayant participé à la COP15 envisagent des engagements qui pourraient s’élever jusqu’à 700 milliards $ US, en réduisant de 500 milliards $ les subventions nuisibles et en investissant 200 milliards $ chaque année dans la conservation.
Encore faut-il s’assurer que les actuels statuts de zones protégées ou d’aires protégées remplissent bel et bien leur fonction.
La question risque d’être sur le tapis pendant la COP15, surtout considérant la réputation mitigée acquise par le Canada ces dernières années, à la fois défenseur de l’environnement et producteur d’énergies fossiles.
Parmi les cibles identifiées dans le document de travail : protéger au moins 30 % des territoires à travers le monde d’ici 2030 — à l’heure actuelle, 15 % des terres et 7,5 % des océans sont protégés.
« Ce que suggère réellement cette étude, c’est que lorsque cela est faisable, sur les plans économique et environnemental, ramener le bison pourrait avoir un effet positif encore plus marqué sur la préservation de la biodiversité. »
La réintroduction des gros mammifères est une stratégie souvent négligée dans les efforts de restauration : ces approches ne sont pas toujours populaires puisque les gens ont peur de ces animaux et les voient comme des nuisances.