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Parmi les nombreuses théories du complot qui circulent autour du coronavirus, le plus troublant est sans doute qu’il y ait des gens prêts à croire que des gouvernements procéderaient à des exterminations de masse chez les malades.

Les nouvelles inquiétantes sur une percée du coronavirus en Corée cette semaine — une centaine de cas —, ou au Japon — ses deux premiers décès coup sur coup — masquent deux réalités encourageantes: le nombre de nouveaux cas quotidiens est peut-être en train de ralentir. Et dans 80% des cas, l’infection est sans gravité. 

En trois semaines, 90 médias dans 39 pays ont publié quelque 400 vérifications de faits autour du nouveau coronavirus. Dont plusieurs dizaines tournaient autour de faux traitements ou de fausses façons de prévenir la contagion. Et un rapide survol de ce qui a été publié depuis le 24 janvier, révèle que ces fausses nouvelles demeurent très populaires.

Fort du pouvoir qui est le sien, Google redessine les frontières — tout dépendant de la région du monde où vous vous trouvez. Un pays prétend qu’un territoire est à lui? C’est peut-être ce que les habitants de ce pays verront sur Google Maps. 

La semaine dernière, on pouvait trouver, grâce à Google, quelque 200 textes de vérification des faits sur le coronavirus, publiés en 15 langues par divers médias à travers le monde. Mais Google n’arrivait pas à faire ressortir ces vérifications très haut dans les résultats de recherches. 

Depuis la mi-janvier, nombre de fausses nouvelles inventées de toutes pièces sur le coronavirus ont été abondamment relayées sur les réseaux. Mais des recherches scientifiques sérieuses peuvent elles aussi être abondamment partagées… même si elles sont erronées. Le Détecteur de rumeurs pointe trois exemples illustrant pourquoi il faut être prudent avant de tirer des conclusions.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), engagée dans la lutte contre le coronavirus, la maladie qui a déjà fait plus de 560 morts et paralysé de vastes pans de la Chine, réclame la somme de 675 millions de dollars pour venir à bout de l’épidémie.

Derrière le fait de partager une fausse nouvelle sans l’avoir vérifiée, il y a souvent un biais de confirmation: dès qu’on croit à quelque chose, on a plus de chances de partager une nouvelle qui confirme notre croyance. Or, derrière la vague de fausses nouvelles entourant le coronavirus, se dissimule souvent un racisme sous-jacent.