James Franco a un petit côté masochiste. Et nous aussi, probablement. Car pourquoi aller voir The Disaster Artist, si ce n’est pour revivre, à moitié mal à l’aise, à moitié morts de rire, la fantastique catastrophe ambulante qu’est The Room, le meilleur pire film de tous les temps?
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Le cinéma semble par défaut être autobiographique dans la majeure partie des cas, surtout dans des films écrits et réalisés par leur géniteur. Bien sûr, lorsque c’est un acteur ou une actrice qui fait le saut derrière la caméra il est aisé d’y soupçonner un narcissisme ou un geste opportuniste. Surtout lorsque c’est pour parler d’une certaine façon « d’eux-mêmes ». Pourtant, c’est tout l’inverse qui se produit avec le fabuleux Lady Bird de Greta Gerwig qui démontre avec une aisance et une maîtrise remarquable que tout son parcours devait indubitablement mener à ce bijou.
Taylor Sheridan est un scénariste hors pair qui crée des ambiances et des atmosphères angoissantes aussi humaines qu’insoutenables, ce, comme personne. En s’entichant cette fois du rôle de réalisateur également, il se perd dans ses propres méandres et offre une première déception, de quoi attraper Wind River chez soi pour l’apprécier sans trop s’envahir de ses nombreuses failles.
Il y a presque 10 ans, un courtier de Wall Street nommé Bernie Madoff se faisait pincer à la tête de la plus ambitieuse chaîne de Ponzi jamais vue, et le réalisateur Barry Levinson nous replonge au cœur de cette sombre affaire de fraude et de trahison avec The Wizard of Lies.
Autant le dire tout de suite, Daddy’s Home était loin d’être un bon film et sa suite, malgré le succès du premier était tout sauf nécessaire. Cela étant dit, sans surpasser la qualité aléatoire du premier volet, cette suite qui épouse tout le schéma du film de Noël habituel s’écoute avec beaucoup de facilité et est pratiquement assurée de décocher ne serait-ce que le plus sincère des sourires. Ce, à moins d’avoir son cœur très assombri par la grisaille des mauvais jours.
Réalisé par André Téchiné, Nos années folles propose un récit dont la trame de fond est très sombre, malgré les paillettes et les dorures de l’époque mise en images dans ce film. Pour échapper à la Grande Guerre, Paul Grappe, avec la complicité de sa femme Louise, se travestit. Mais cette métamorphose ne sera pas sans heurt…
Tout semble revenu à la normale dans la petite ville de Hawkins, aux États-Unis. Après les événements dramatiques de la première saison de la télésérie Stranger Things, diffusée l’an dernier sur Netflix, les habitants donnaient l’impression d’être passés à autre chose. Mais aux alentours de l’Halloween, l’Upside Down n’en a pas fini avec Eleven, Mike, Dustin, Lucas et Will…
La révolution est morte… vive la révolution! Trois ans après la fin de Wolfenstein: The New Order, où notre héros B.J. Blazkowicz semblait trouver la mort après avoir éliminé son ennemi juré, le voilà qui reprend du service dans The New Colossus, qui nous amène dans un territoire américain placé sous la botte des nazis.
The Florida Project a le mérite de transformer l’ordinaire en œuvre d’art, piégeant une classe sociale qui déteste ce genre de film à fasciner la bourgeoisie cinéphile qui verra en cette bulle observatrice un petit bijou de cinéma social, faisant miroiter la laideur de la pauvreté en un festin visuel d’art contemporain solidifié par le géant Willem Dafoe, qu’on ne salue jamais assez au passage.
Only the Brave est l’exception à la règle. C’est un film inspirant basé sur une histoire vraie qui tout en exhibant tous les éléments de convenance, fonctionne à plein régime. La preuve qu’un bon scénario et une réalisation appliquée fait décidément toute la différence en termes de réussite.