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Les affres, les doutes, les incertitudes et on en passe de l’homosexualité en pleine adolescence enfin traités à grande échelle dans un film qui se déploie comme toutes bonnes comédies romantiques pour ados. Un beau pas en avant, tardif cela dit, qui ne manque pas de s’en permettre plusieurs autres en arrière malgré toute l’efficacité de la chose.

Encensé déjà comme le messie de la représentation afro-américaine dans la culture hollywoodienne, il devient risqué de vouloir critiquer objectivement une telle œuvre sans tomber ouvertement dans un débat de races déloyal. Néanmoins, si l’expérience n’en demeure pas moins décoiffante, force est d’admettre que Black Panther tourne rapidement en rond en plus de ressasser certains replis qui font franchement sourciller.

Philippe Lacheau et sa bande récidivent, et viennent pimenter les comédies françaises pour les amener au goût du jour. Alibi.com est donc entièrement dans la veine de Babysitting et Babysitting 2 (renommé Tous dans le sud au Québec) dans le même type d’enchaînement de gags physiques, de vulgarités et de petits clins d’œil par moment bien troussés.

Jusqu’où un biopic peut-il aller, entre la dérision et la rédemption, pour trouver son équilibre? La réponse ne se trouve pas nécessairement dans l’explosif I, Tonya, qui ne sait pas toujours sur quel pied patiner, n’en déplaise à l’énergie électrisante de sa distribution.

On le sait, Aaron Sorkin est de loin le scénariste le plus brillant et remarquable de sa génération, maniant l’intelligence comme personne et les mots et les dialogues comme un véritable dieu.

Si les comédies québécoises et les suites ont la cote, on mise toutefois sur l’originalité pour terminer l’une des années cinématographiques les plus lucratives depuis belle lurette. Reste à voir si les valeurs sûres sur lesquelles on mise sauront rallier le public pendant cette période où l’on aime tant se rassembler et… se cajoler.

Un peu à la manière de Tarantino, disons que le nom de Guillermo Del Toro possède une très grande influence en ce qui a trait au cinéma de genre. Le voilà de retour avec une œuvre qui risque de rendre sceptiques ses fidèles, mais jeter au plancher tous ceux qui jusqu’alors doutaient de lui. Il n’y a pas de doute, The Shape of Water est là pour plaire, coûte que coûte.

Avec une offrande par année depuis des décennies, on le sait depuis longtemps qu’avec Woody Allen, il faut en prendre et en laisser. Toutefois, il est habituellement confortable de le retrouver alors qu’il expose ses très nombreuses névroses à l’écran, qu’il se mette en vedette ou utilise un avatar pour se personnifier.