Jusqu’où peut-on pousser la provocation facile? C’est cet inquiétant questionnement que semble camoufler le 1:54 de Yan England, alors que le film semble plutôt vouloir déterminer jusqu’où l’intimidation peut aller avant qu’il ne soit trop tard.
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On ne sait trop que penser de Grim Dawn. Le jeu de rôle et d’action, développé par Crate Entertainement, est sur les tablettes depuis la fin février, après quelques années en accès anticipé, mais son inclusion dans le Humble Bundle Monthly du mois d’octobre permet de s’y plonger allègrement sans remords. Mais le résultat n’est pas nécessairement à la hauteur des attentes.
Dans la toute jeune République démocratique du Congo (RDC), la province du Katanga (sud-est), particulièrement riche en minéraux, y compris en uranium essentiel aux armes atomiques des Américains et des Soviétiques, fait sécession. Un contingent de casques bleus irlandais devra défendre, au péril de sa vie, un bled perdu dans cette région où pourrait éclater la Troisième Guerre mondiale.
Andrea Arnold a gagné le prix du jury à Cannes pour chacun de ses films présentés au festival, et ce n’est pas sans raison, puisque ses tranches de vie sont toujours magnifiques. Son plus récent long-métrage, la longue épopée qu’est American Honey, n’y fait pas exception.
Revisitant un moment crucial de la présidence de Lyndon Baines Johnson, soit l’adoption du Civil Rights Act de 1964, le téléfilm All The Way de Jay Roach puise dans l’histoire pas si lointaine pour créer un drame captivant, qui illustre très bien la division raciale régnant encore aux États-Unis.
De tous les remakes qu’on aurait pu éviter, The Magnificent Seven, qui s’inspirait pourtant déjà du brillant Seven Samurai, se hisse assez aisément au haut de la liste. Sans saveur, sans rythme, sans rien, à l’exception de plusieurs gros noms, disons qu’on a ici la mort du western sur pellicule.
Véritable ovni cinématographique, The Dressmaker fascine pendant assez longtemps tellement ses nombreuses propositions, aussi étranges paraissent-elles, se mélangent et fonctionnent avec étonnamment de succès. Et ce jusqu’à un dernier acte complètement risible qui gâche en un rien de temps tout le potentiel qu’on y avait relevé précédemment.
Glassland est un film minimaliste bénéficiant de deux interprètes d’exception qui continuent d’exprimer beaucoup avec pourtant si peu.
Il y a longtemps qu’un jeune cinéaste a autant figé l’intérêt de la planète de par sa fougue et son audace certaine. Sauf que celui qui a tout plein de surnoms comme le jeune prodige québécois, vieilli comme tout le monde et, s’il gagne en expérience, disons que Xavier Dolan est encore loin de faire l’unanimité. Son plus récent film, Juste la fin du monde, pousse donc encore les spectateurs aux quatre coins de la salle, tout comme ses personnages dans cet étouffant huis clos (ou presque).
Reconstitution historique, cocon familial élargi, pactes tordus : le dernier film d’André Forcier Embrasse-moi comme tu m’aimes ( 2016 ) ajoute un nouveau chapitre à son œuvre.