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« Bonjour Hugo, notre film vient de sortir; aimeriez-vous en faire la critique? » Ce message, envoyé par Jon Cvack, scénariste et réalisateur du film Road to the Well, va droit au but: le long-métrage produit avec un budget quasi-inexistant vient de sortir, et l’équipe est à la recherche de critiques pour mousser la popularité de son produit.

La biographie libre était probablement la meilleure façon d’aborder la vie et l’œuvre de Isabelle Fortier, mieux connue sous son nom de plume qu’est Nelly Arcan. On regrette toutefois que le résultat soit aussi peu convaincant et qui, à l’instar de tous ces fétiches qu’on veut illustrer à l’écran dans le simple but de provoquer, donne relativement l’impression de se faire pisser dessus, ce, sans même y avoir été invité.

En voilà une histoire qui déménage! Dommage toutefois que les origines singulières de l’empire qu’est McDonald’s doivent se contenter d’un traitement aussi ordinaire malgré une performance dévouée de Michael Keaton. The Founder devient alors une curiosité rapidement oubliée.

Il est fort, rapide, rusé. Il travaille dans un magasin-entrepôt d’une chaîne de rénovation. Dans The Equalizer, film sorti en 2014 et adaptant au grand écran la télésérie du même nom diffusée de 1985 à 1989, Denzel Washington joue Robert McCall, un ancien espion devenu employé de l’équivalent bostonien de Réno-Dépôt.

Il traque, il tue, et il peut aussi vous faire épargner lorsque vient le temps de remplir votre déclaration d’impôts. Film à l’accueil plus que mitigé, The Accountant (Le comptable, au Québec) met en vedette un Ben Affleck prenant les traits d’un meurtrier implacable « profitant » de son état d’autiste hautement fonctionnel pour assurer la bonne marche des finances des grands criminels de ce monde, mais aussi pour protéger la veuve et l’orphelin, le cas échéant.

Hidden Figures est un feel-good movie parfait pour son époque qui, à l’instar du récent Race et autres films complémentaires, multiplie ses sujets, ses causes et ses préjugés pour mieux rassembler.

Vulgaire à souhait et réunissant une distribution qui a son cachet, la comédie américaine Why Him?, qui se voudrait bien délirante, n’a pas vraiment sa place parmi les grosses sorties du temps des fêtes, si ce n’était du sens de la famille qu’il nous remet constamment au visage.