Browsing: adn

Les modifications génétiques de l’embryon sont peut-être à nos portes, mais comment les encadrer? C’est pour apporter un éclairage que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rassemblera les 18 et 19 mars un panel de 18 experts à Genève, en Suisse —chercheurs, avocats et éthiciens. Bien qu’il y ait une urgence à uniformiser ces pratiques à l’échelle internationale, certains chercheurs craignent que cela ne mette un frein à leur recherche.

Il s’est écoulé à peine un an entre le premier clonage réussi de singes, et le premier clonage réussi de singes génétiquement modifiés. Où en sera-t-on dans un an?

La possibilité d’un jour modifier les gènes d’un bébé pendant la grossesse semble être devenue, la semaine dernière, moins hypothétique qu’on l’aurait cru. Mais en même temps, une autre question, plus large, fait son chemin: ceux qui pourraient être les premiers à vouloir profiter de cette technologie sont absents de la discussion.

Deux bébés altérés génétiquement seraient-ils nés en Chine au moyen de la fameuse technologie CRISPR? ll y a trois ans que les experts craignent que des chercheurs de là-bas y travaillent, mais la technologie est encore loin d’être aussi avancée que ce que des annonces peuvent laisser croire.

L’ADN d’un squelette du Nevada vieux de 10 000 ans et l’ADN d’un squelette du Brésil vieux de 10 000 ans montrent des similitudes étonnantes. Assez pour que, conjointement avec d’autres nouveaux génomes préhistoriques, ils offrent le portrait d’une migration extrêmement rapide, dès que les ancêtres des Amérindiens ont mis pied sur le continent.

Chaque printemps, les cerfs mâles voient leurs bois repousser, donnant à leur tête cette allure caractéristique. Comme ces bois sont composés d’os et de tissus vivants, cela les rend uniques en leur genre: on ne connaît pas d’autre mammifère dont un appendice puisse repousser après être tombé ou avoir été coupé.

En avril dernier, des policiers californiens arrêtaient le suspect d’un meurtre vieux de 40 ans grâce à l’A.D.N. d’un de ses cousins déposé dans une base de données généalogiques. Depuis, pas moins d’une vingtaine de cas semblables ont été signalés aux États-Unis, soulevant une troublante question : on approche peut-être du moment où n’importe qui, dans ce pays, pourrait être retracé par l’intermédiaire de l’A.D.N. d’un proche parent.

Il y a 2 à 3 millions d’années, des changements anatomiques ont sans doute permis à nos ancêtres de devenir de bons coureurs d’endurance — un avantage certain pour un chasseur. Mais pourrait-on identifier les gènes qui ont permis cette évolution?

Papa Dénisovien, maman Néandertalienne? La découverte annoncée cette semaine surprend même les experts en génétique préhistorique: ce n’est pas qu’on doutait qu’un jour on trouverait davantage de preuves de croisements entre ces deux espèces humaines dans notre lointain passé, c’est plutôt qu’on ne s’attendait pas à trouver si vite un individu dont les parents appartenaient aux deux espèces. Combien d’autres à venir?