Browsing: Vie tentaculaire

À l’atterrissage à l’aéroport de Keflavík, les allures austères de l’Islande ne rendent que ses merveilles plus mystérieuses : la pierre géante de Stórurð, le spa à la bière et les maisons de gazon, rapporte Reykjavik Grapevine.

Après une semaine de vacances passée à Vancouver, ce journaliste est revenu à Montréal, des souvenirs de la métropole britanno-colombienne plein la tête, l’estomac, et… les jambes.

« Si vous ne pouvez pas l’épeler, nous ne le mettons pas dans nos aliments ». C’est le slogan qu’a choisi la compagnie Maple Leaf pour une récente campagne publicitaire. L’intention est peut-être bonne et se débarrasser de certains additifs de synthèse et autres agents de conservation artificiels, c’est une bonne stratégie de marketing. Mais éliminer des substances aux noms compliqués, ça ne tient pas debout: ce n’est pas parce qu’une chose a un nom compliqué qu’elle est dangereuse pour la santé.

Bios, équitables, locaux, fonctionnels (« alicaments »), en vrac ou emballés, les aliments multiplient leurs formes pour composer une assiette plus éclatée qu’auparavant. Aujourd’hui, le consommateur se soucie de sa santé et y ajoute des pratiques alimentaires qui respectent des valeurs sociales et environnementales.

Au détour d’une rue, des élagueurs travaillent à la coupe des arbres urbains. Pour dégager les fils électriques, ils taillent parfois sans ménagement, enlaidissant érables et frênes. La biologiste Jeanne Millet, spécialiste en architecture des arbres, propose dans son dernier livre de revoir complètement notre conception de cette coupe.