Pour que les mesures d’aide puissent atteindre les plus vulnérables, il manque au Québec la capacité de recourir au numérique pour les consultations et le suivi des malades: puisque suivre et traiter de loin, cela aide aussi à la fameuse distanciation.
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Tandis que le coronavirus poursuit sa progression à travers le monde, il est déjà possible de tirer quelques leçons de l’épidémie d’Ebola quant à l’importance de la confiance du public.
Au Canada, les investissements en santé publique – prévention, surveillance, contrôle des maladies infectieuses, promotion de la santé, etc. – représentent à peu près 2% des budgets de la santé. C’est historiquement un peu plus au Québec, environ 3%.
Même si Donald Trump parle de « virus chinois », et en dépit des préjugés qui ont la vie dure, les pandémies ne proviennent pas toutes de là-bas, rappelle le Détecteur de rumeurs.
Après la montre et le téléphone, céderez-vous à l’attrait de la toilette « intelligente »? Cette future toilette autonome, rapporte une récente étude publiée dans Nature, offrirait une surveillance de la santé personnalisée, par l’analyse de l’urine et des excréments et la collecte d’autres données directement dans le bol à l’aide de senseurs et de capteurs de pression et de mouvement.
Nous ne sommes pas tous égaux face à une pandémie. La crise sanitaire frappe plus fort certains groupes: les aînés, les femmes, les immigrés… Ce que rappelle une récente analyse de l’Observatoire québécois des inégalités.
Faut-il sauver l’économie, ou sauver la santé de la population? Personne n’aurait pu imaginer que le débat serait à ce point mis de l’avant par un président avide de visibilité. Mais il se trouve que cela se calcule bel et bien, du moins si on se tourne vers la grippe espagnole d’il y a un siècle.
La toute première analyse des données des malades du coronavirus aux États-Unis, a confirmé les craintes: bien que 17% des Américains aient 65 ans et plus, 31% des cas les plus sévères sont dans ce groupe d’âge.
Le nouveau coronavirus serait entré en Italie le 1er janvier, soit sept longues semaines avant le premier cas officiellement détecté. Si cette analyse devait être confirmée, elle poserait beaucoup de questions sur la facilité avec laquelle ce virus a pu échapper aussi longtemps aux écrans radar.
La première alerte internationale sur ce qui allait devenir la COVID-19 est apparue le 30 décembre, sur une modeste liste de discussion par courriel gérée par un groupe international de passionnés —qui ont suivi à la trace pratiquement toutes les épidémies des 20 dernières années.