Il y a 11 mois, le message au public était « il faut aplatir la courbe ». Aujourd’hui, alors que le danger réside dans l’apparition de variants du virus susceptibles de prendre la vaccination de vitesse, le message semble devoir être « il faut acheter du temps ».
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Le message est clair: selon des experts d’agences des Nations unies, il est « extrêmement peu probable » que le virus à l’origine de la COVID-19 provienne d’un laboratoire, et le coronavirus est probablement passé des animaux aux humains.
Les choses se présentent mal sur le front des variants du virus. La version « britannique » pourrait devenir dominante aux États-Unis dès le mois de mars, selon la première estimation de la vitesse à laquelle celle-ci se propage. Et les essais d’un des vaccins ont été temporairement suspendus en raison de craintes sur son efficacité face au variant sud-africain.
Le portrait des gens qui sont victimes de séquelles à long terme de la COVID se précise, mais les causes restent tout autant nébuleuses. Les jeunes adultes semblent plus nombreux à avoir encore des symptômes cinq semaines après un diagnostic positif, selon des chiffres britanniques.
Israël est pour l’instant en tête de liste pour la proportion de la population vaccinée. Et l’effet commence à se faire sentir dans les statistiques: sur l’ensemble de la population de plus de 60 ans, les cas de COVID sont en baisse de 40% entre la mi-janvier et le début-février, et les hospitalisations, de 31%.
Il y a un an, commençait un mois de février qui allait s’avérer être le mois des occasions manquées dans la lutte contre la pandémie.
Des variants du coronavirus ont été identifiés à la fin de 2020 au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et au Brésil, avant de se propager dans plus de 60 pays, dont le Canada. Il a rapidement été dit qu’ils étaient plus contagieux, quoique pas plus mortels. Mais ce n’est pas aussi simple, explique le Détecteur de rumeurs.
Il y a exactement un an cette semaine, des signaux d’alerte quant à l’épidémie sévissant alors en Chine se faisaient entendre un peu partout. Il allait toutefois falloir plus d’un mois avant que la plupart des pays occidentaux ne réagissent.
S’il ne fait pas de doute que le port du masque a un impact contre la COVID-19, il reste difficile de mesurer cet impact avec précision. Mais l’extrême variété des situations aux États-Unis tend à conclure que les régions où le port du masque est au plus haut, sont aussi celles où le taux de reproduction du virus est au plus bas.
Les écoliers émettent des aérosols dans leurs salles de classe, les aînés dans leurs résidences, les travailleurs sur leurs lieux de travail. Nous émettons tous des aérosols. Pourquoi le terme est-il devenu si important ces derniers mois? Le Détecteur de rumeurs explique.