Browsing: Moyen-Orient

La planète a retenu son souffle, mardi soir, alors que les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont revendiqué le tir d’une quinzaine de roquettes contre au moins deux bases irakiennes abritant des troupes américaines. Ni l’armée américaine, ni l’armée irakienne n’ont fait état de victimes, pas plus que l’armée canadienne, qui stationne des troupes dans le pays.

L’appel au calme lancé par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, dans la foulée de l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, n’aura pas été entendu: le gouvernement iranien a annoncé dimanche qu’il ne se sentait plus lié par les dispositions de l’accord sur le nucléaire concernant le nombre maximal de centrifugeuses pouvant être utilisées dans le cadre de ses activités d’enrichissement d’uranium.

Huit ans après l’éclatement de la guerre civile syrienne, qui a fait plusieurs centaines de milliers de morts, la violence et la misère se poursuivent dans ce pays du Proche-Orient. Selon les Nations unies, plus de la moitié de la population du pays a maintenant besoin d’aide humanitaire.

Coup de théâtre au Liban, dans la foulée de plusieurs semaines de vives contestations populaires: le premier ministre, Saad al-Hariri, a fait savoir mardi qu’il entendait démissionner, ce qui impliquerait également la fin de son gouvernement.

Le ton est donné: selon l’envoyé des Nations unies au Moyen-Orient, Nickolay Mladlenov, le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens « est dans un impasse totale », et la question est si délicate qu’il existe un « risque accru de violence et d’escalade régionale ».

Au moment même où Téhéran pourrait dépasser, dès jeudi, la limite d’uranium enrichi établie en vertu de l’accord sur le nucléaire conclu en 2015, voilà que la chef des affaires politiques des Nations unies lance un appel à préserver l’entente que Donald Trump semble vouloir torpiller par tous les moyens.

Plus de 7300 d’entre eux gravement blessés, voire tués. Jusqu’à 15 millions d’autres victimes potentielles qui appellent à l’aide. La guerre au Yémen ne donne aucun signe d’apaisement, et l’avenir du pays est en jeu, affirme Henrietta Fore, la dirigeante de l’organisme des Nations unies pour l’enfance, l’UNICEF.