« L’aide réclamée va bien au-delà de ce qu’il est possible de faire avec les moyens disponibles. »
Browsing: Moyen-Orient
La moitié des Israéliens juge d’ailleurs qu’il ne devrait pas être permis de critiquer le gouvernement Nétanyahou sur le web, en lien avec ses agissements dans la bande de Gaza.
Dans des conditions terribles, pendant que les bombardements se poursuivent, la CNEWA peine à fournir à la demande en aide humanitaire. « Nous tentons de saisir toutes les opportunités pour aider la population, comme par exemple en expédiant des légumes, des aliments en conserve, ou en fournissant l’argent nécessaire pour acheter des denrées. »
« Certaines estimations du coût de cette mini-guerre, jusqu’à présent, tournent autour de 1,7 à 2 milliards de dollars américains. Et le pays est au coeur d’une très grave crise économique; les banques ont gelé les comptes, le gouvernement a cessé de payer les services assurant le filet social. »
« Face à la destruction généralisée et aux très fortes restrictions imposées à l’acheminement de l’aide vers Gaza, qui ont des répercussions sur l’accès à l’eau et à d’autres articles de première nécessité essentiels à la survie de la population, il est urgent que la communauté internationale prenne des mesures décisives afin d’éviter de nouvelles souffrances en faisant respecter la justice et les droits humains. »
Ces morts indirectes seraient des décès à plus long terme, affirment les chercheurs, et seront imputables aux conditions terribles prévalant dans cet espace particulièrement restreint, conditions qui devraient prévaloir pendant encore des années, sinon des décennies, en raison de l’ampleur des travaux de reconstruction nécessaires.
Dans la foulée de la reprise de la guerre à Gaza, mais aussi dans le contexte de vives tensions internes, notamment en raison d’une réforme de la Justice menée tambour battant par le gouvernement Nétanyahou, qui lui donnerait la capacité de rejeter des jugements de la Cour suprême, 50% des Israéliens sondés se disent pessimistes quant au fonctionnement de leur système politique, contre seulement 35% d’optimistes.
De plus, un peu moins de la moitié des participants croient qu’Israël « atteindra certainement » ses objectifs dans la bande de Gaza, soit « la destruction du Hamas » et le « retour des otages » enlevés le 7 octobre.
La période de conflit active, c’est-à-dire les 120 premiers jours de la guerre, sans tenir compte de la période de construction d’infrastructures, a entraîné l’émission de 420 000 à 652 000 tonnes de CO2. Si l’on tient compte de la construction avant et après la guerre, le total augmente de façon importante, pour atteindre une fourchette allant de 47 millions à 61 millions de tonnes de GES.
La directrice de CNEWA Canada dit fonder beaucoup d’espoirs « dans la diplomatie canadienne, que notre gouvernement intervienne et nous donne la possibilité d’aider, d’avoir un impact positif et palpable. Parce que nous attendons d’avoir la permission d’aider ».