Les sondages donnaient une avance confortable à Joe Biden dans la course à la présidence américaine. Pourtant, les résultats sont plus serrés. Comment expliquer ce décalage? Faut-il blâmer les sondeurs ou les sondages menés par Internet? Le Détecteur de rumeurs tente de comprendre.
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Ceux qui espéraient un exorcisme vont devoir retourner à leurs bénitiers. La nette répudiation du trumpisme que les derniers sondages laissaient entrevoir, au vote populaire sinon au Collège électoral, a plutôt fait place à un duel au corps à corps dont l’issue ne sera pas connue avant ce soir, voire peut-être vendredi. Et ce, même si Donald Trump s’est empressé de proclamer victoire en pleine nuit et de faire appel aux tribunaux pour arrêter le décompte du vote postal dans les États clés où il mène au vote en personne.
Conviés à l’Université Belmont, une institution privée évangélique située à Nashville au Tennessee, Donald Trump et Joe Biden ont croisé le fer dans un deuxième débat nettement moins chaotique que le premier. Les deux candidats ont semblé adopter la même stratégie: protéger les acquis. Un choix qui servira sans doute mieux Biden, qui domine dans les sondages. Compte-rendu du dernier (?) moment fort d’une campagne dont les innombrables rebondissements n’ont, jusqu’ici, presque rien changé.
Bien que le duel entre Joe Biden et Donald Trump aspire tout l’oxygène disponible, il n’y a pas que la présidence qui sera en jeu le 3 novembre. Les électeurs devront aussi pourvoir des milliers d’autres postes électifs, de l’humble contrôleur des finances du comté jusqu’au puissant sénateur en passant par les shérifs, les législateurs locaux et même… les directeurs d’élections. Voici les portraits de quelques-unes des courses les plus importantes.
Un effort coordonné sur Twitter visant à influencer l’élection présidentielle américaine du 3 novembre, en utilisant des trolls et des comptes disposant d’une très forte visibilité, a pour but de semer la discorde, exacerber les divisions politique et saper la confiance envers la démocratie américaine, selon une nouvelle étude de la RAND Corportation. Et ce pourrait bien être le Kremlin qui est derrière tout cela.
«Will you shut up, man?» Excédé par les interruptions incessantes de son adversaire Donald Trump, qui n’en finissait plus de parler par-dessus lui, Joe Biden lui a lancé cette flèche… après moins de 15 minutes d’échanges. Un moment qui ne reflète que trop bien le ton d’un débat à peu près dépourvu de substance, au cours duquel Trump s’est comporté en brute pendant qu’un Biden brouillon se contentait de maintenir un minimum de dignité sans vraiment marquer de points.
C’est le monde à l’envers, diront les critiques du « Big Pharma »: plutôt que de saluer un gouvernement qui leur verse des milliards pour lancer un vaccin contre le coronavirus le plus vite possible, neuf grandes compagnies ont senti le besoin de publier une lettre commune mardi, où elles s’engagent à ne pas mettre de l’avant un vaccin contre la Covid qui n’aurait pas été évalué jusqu’au bout.
Techniquement, personne ne votera pour un candidat à la présidence des États-Unis le 3 novembre prochain. Les quelque 120 millions d’Américains qui se rendront aux urnes choisiront plutôt les membres d’un Collège électoral, qui se réunira en décembre pour décider qui de Donald Trump ou de Joe Biden prendra les rênes de l’État le 20 janvier 2021. Tour d’horizon des principes de cette institution héritée du 18e siècle et de plus en plus contestée… D’un côté de l’échiquier politique, du moins.
Les républicains n’ont pas perdu de temps. Avant même la première soirée de discours télévisés, le président Donald Trump avait été mis en nomination pour un second mandat. La veille de l’ouverture du congrès, le Comité national républicain avait même annoncé, par voie de communiqué, que les délégués s’abstiendraient de développer un programme électoral. Le soutien à l’administration Trump, quelles que soient les politiques que celle-ci choisirait d’appliquer à l’avenir, suffirait. À partir de là, le reste de la semaine n’était plus qu’une formalité.
Les Facebook, Twitter et autres WhatsApp de ce monde censurent-ils les propos politiques en ligne? La question se pose, notamment aux États-Unis, où la notion de liberté d’expression a bien souvent le dos large, et où la prochaine élection présidentielle, dans un peu plus de deux mois, se joue notamment sur le terrain de la « censure » des points de vue conservateurs. Un récent sondage démontre d’ailleurs que la quasi-totalité des électeurs républicains américains croit que leurs idées sont censurées en ligne.