Dans un commentaire publié une semaine après la parution de son étude — et le soir de l’élection — Timothy Graham souligne que le flux impressionnant de messages publiés sur X par Musk peut sembler « chaotique », mais révèle une stratégie.
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« Le Canada peut s’inspirer de la Finlande, où plutôt que d’utiliser le logement d’abord comme seul programme, le gouvernement s’est concentré sur le développement d’une offre solide et stable en matière de logements abordables. »
Mais ce n’est pas seulement une volonté d’éliminer les règlementations qui anime les auteurs du Projet 2025: c’est parfois une volonté de museler ceux qui sont en mesure de présenter des faits.
Aux États-Unis, la question du mauvais état de santé de l’industrie médiatique ne sera certainement pas réglée avant la présidentielle, mais il ne fait aucun doute que le prochain occupant du bureau ovale aura à agir… ou cherchera à en profiter pour en tirer profit, selon l’identité du vainqueur.
Aucun des candidats n’a entre autres montré de signe comme quoi les investissements dans l’IA allaient ralentir, mais aucun n’a non plus évoqué comment ils entendaient règlementer ce secteur en forte croissance.
« Aujourd’hui, le risque le plus important est l’élément humain – la désinformation, la propagande, la manipulation via les médias, les efforts ciblés pour faire en sorte que des populations précises votent ou ne votent pas, ainsi que les tentatives d’autres pays pour provoquer le chaos ou interférer dans nos élections. »
Au dire des auteurs des travaux, cette polarisation est « devenue partie intégrante » de la société américaine, potentiellement en raison d’une exposition à de multiples campagnes électorales au fil des décennies.
La crainte était pourtant grande qu’avec les avancées technologiques des deux dernières années, qui permettent de créer des images et des vidéos difficiles à distinguer des « vraies », la désinformation sur les réseaux sociaux ne s’en donne à coeur joie.
Données à l’appui, les spécialistes du Pew Research Center soutiennent que plus d’une majorité d’Américains souhaitent la fin de cette méthode électorale, et ce, depuis bientôt un quart de siècle. En fait, avec 63% d’appuis en 2024, cette mise au ban est à peine un peu plus populaire qu’en 2000, où 61% des participants favorisaient cette même solution.
50% des adultes américains interrogés dans le cadre de l’étude jugent qu’un tel blocage est « peu probable », contre 31% qui croient que l’interdiction ira de l’avant.