Si la tendance se maintient, écrivent des chercheurs le 7 mars dans la revue Scientific Reports, le nombre de décès par « événement » pourrait s’élever à 5 millions en Norvège et au Canada, et à un peu plus d’un million au Royaume-Uni, les trois principaux pays touchés.
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Selon une étude parue le 6 mars dans la revue Nature, cela représentera, d’ici 2050, un demi-million de personnes de plus qui se retrouveront dans des quartiers désormais inondables, du moins si leurs villes ne mettent pas en place des défenses adéquates.
Même la chaleur des océans a été qualifiée « d’extrême », la moyenne de février ayant battu le record précédent… qui ne remontait qu’à août 2023.
MethaneSAT n’est pas le premier engin du genre: 12 petits satellites canadiens (chacun de la taille d’un four à micro-ondes) gérés par la compagnie GHGSat, contribuent à identifier des sources d’émissions de méthane et de C02.
Les différents pays retournent chez eux avec une « invitation » à une transition en théorie plus rapide que celle qu’ils ont entreprise, sachant qu’un grand nombre d’entre eux ne sont pas sur la voie d’atteindre en 2030 les cibles de réduction des gaz à effet de serre qu’ils avaient mises sur la table en signant l’Accord de Paris en 2015.
Sur les 11 000 mots de la 4e version du texte final de la COP28, « carburants fossiles » ne revenait que 3 fois —toutes trois dans le paragraphe hautement contesté qui stipulait que les parties « pourraient », à leur convenance, choisir des actions qui inclueraient, entre autres, une réduction des carburants fossiles.
Il a fallu attendre 2023 pour lire pour la première fois — dans la quatrième version du brouillon du texte final de la COP28 — le choix de s’engager à réduire « la consommation et la production » des carburants fossiles —,mais « d’une manière juste, ordonnée et équitable ».
La définition du « moment » où la planète aura dépassé le seuil du 1,5 degré est suffisamment vague pour qu’il puisse s’écouler jusqu’à 10 ans de plus avant qu’on puisse confirmer qu’on l’aura bel et bien dépassé.
L’influence directe qu’ont ces lobbyistes est presque impossible à mesurer, notent les observateurs. Mais plusieurs ont certainement l’oreille de leurs délégués nationaux.
Les critiques de cette technologie de captage et de séquestration voient dans sa promotion à la COP28 une stratégie de diversion. Cette technologie « est la bouée de sauvetage de l’industrie des carburants fossiles et elle est aussi leur plus récente excuse et stratégie pour retarder » l’action sur le climat, déclare dans le quotidien The Guardian la directrice du programme de « l’économie fossile » au Centre international de droit de l’environnement, Lili Fuhr.