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Qu’on le veuille ou non, le théâtre de marionnettes a toujours gardé cette connotation quelque peu infantile. Normal, alors, d’avoir quelques appréhensions face au nouveau spectacle de Ronnie Burkett, intitulé Billie Twinkle, Requiem for a Golden Boy. Le marionnettiste fait pourtant fi des clichés et des préjugés, et offre sur les planches de la Cinquième Salle de la Place des Arts une performance plus que magistrale. Comédie musicale, théâtre, danse, humour et bien sûr marionnettes s’entrecroisent dans ce magnifique spectacle.

Présentée en primeur lors du Festival TransAmériques 2009, la pièce Douleur Exquise, nous présente en 35 saveurs le court récit d’une rupture aux détails aussi brefs qu’inhabituels. Adaptation du livre du même nom de l’auteur Sophie Calle, cette pièce se veut à notre avis le point fort de la saison 2009-2010 du Théâtre de Quat’Sous.

Que faire lorsque votre coeur se brise? Certaines personnes pleureront toutes les larmes de leur corps, d’autre tenteront de recoller les morceaux. D’autres, enfin, se laisseront emporter par la déferlante du sexe, du stupre et du foutre; c’est cette voie que prendra Anne-Marie, suite à sa rupture dans la pièce Baiseries, de Jean-Philippe Baril Guérard.

L’enfer évoque immédiatement les flammes éternelles, les supplices interminables, la souffrance physique à la limite de l’insupportable. Et s’il existait une punition pire que la douleur corporelle? C’est ce que l’on découvre dans Huis clos, la célèbre pièce de Jean-Paul Sartre, montée au Théâtre du Nouveau Monde (TNM) par Lorraine Pintal et solidement interprétée par Patrice Robitaille, Julie Le Breton et Pascale Bussières.

Réinventer le cirque est loin d’être une sinécure. Disparus les animaux et les dompteurs de tigres; le cirque contemporain est devenu un espace de réflexion, d’introspection, de révélation. Psy, du collectif Les 7 doigts de la main, c’est à la fois tout ça, et beaucoup plus encore. Véritable voyage au centre de l’esprit, Psy réussit par le cirque à nous offrir une nouvelle perspective sur les maladies mentales et les démons intérieurs que doivent combattre ceux qui en souffre. Le tout au sein d’une performance scénique exécutée avec brio.

Avec son titre pour le moins évocateur, Roadkill nous transporte jusqu’en Australie, sur le bord de l’une des nombreuses autoroutes qui traversent ses terres désertes. Roadkill donc, une référence à ces petits animaux aux voies malchanceuses, mais aussi Roadkill comme dans les dizaines de légendes urbaines (ou plutôt rurales), histoires de touristes aux destin tragiques, disparitions mystérieuses et autres hagards égarés, qui façonnent le paysage folklorique de ce pays d’en bas.

Ulysse, c’est la quête, c’est l’errance, le désir du retour à la maison et Dominique Porte arrive bien a nous mettre dans cet état d’esprit avec «Ulysse, nous et les sirènes», la toute nouvelle production présentée en première le 4 février dernier, à la 5e salle de la Place des arts.

Quand on entre dans la salle du Théâtre de Quat’Sous, pour assister à la représentation de la pièce d’Anne-Marie Olivier, on ne s’attend pas à rigoler. Le décor est plutôt lugubre, avec son mur entier couvert de portes de cuisinières vieilles et parfois sales. Les comédiens déjà sur scène n’ont pas non plus l’air d’avoir l’esprit à la fête. On s’attend plutôt à ce que les couteaux volent bas.

À la sortie de la première de La Princesse Turandot, une production du Théâtre Tout à Trac,  présentée au Théâtre Denise-Pelletier, on est facilement convaincu que tous les moyens sont bons et vraiment bons pour charmer la clientèle jeunesse et s’assurer de sa fidélité.