Les artistes excellent non seulement en matière d’arts circassiens, mais semblent aussi tous être capables de jouer d’un instrument, voire de chanter sans perdre leur souffle, tout en accomplissant leurs acrobaties. De la haute voltige!
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Pièce coup de poing, Ces regards amoureux de garçons altérés est une oeuvre douce-amère, et même parfois franchement difficile. On en ressort le souffle court, les nerfs qui peuvent enfin se détendre après 75 minutes de cris, de pleurs, de réalisme amoureux brutal. Tout une pièce de théâtre…
Ces artistes talentueux, mais qui ne se prennent sûrement pas au sérieux, entraine la salle dans des rires et des applaudissements bien mérités. L’ensemble reflète bien ce que peut être l’art des clowns, qu’on aimerait plus présent dans tous les spectacles de cirque.
Le spectacle est drôle, plein de surprises; il donne beaucoup à penser sur cette époque où les ainés vivaient avec leurs enfants et où le cercle familial constituait une frontière de vie indépassable.
Les dialogues sont savoureux et même si la pièce traduit une certaine tristesse et reflète une époque turbulente, cette journaliste ne se rappelle pas avoir autant ri au théâtre.
Si La femme de nulle part s’appuie sur de bons principes, et si la dernière partie est franchement réussie, avec d’excellents monologues, l’abondance de moments humoristiques gâche ainsi la sauce. Et c’est bien dommage.
Pour la journée internationale des marionnettes, célébrée chaque année le 21 mars – mais le spectacle mérite d’être vu n’importe quel autre jour… – Conte du littoral, proposé au beau théâtre de L’Illusion, plonge le spectateur dans l’imagination de l’écrivain et les créatures fantastiques qui en émergent.
Sur les planches du Théâtre Denise-Pelletier, Orgueil et préjugés représente une bonne dose de fraîcheur. Une dose de joie et de plaisir qui éclaire une époque hélas particulièrement assombrie. Profitons donc de l’instant présent et, à défaut de régler les problèmes qui nous accablent, rêvons d’une certaine uchronie où des femmes aussi intelligentes que belles peuvent échapper aux carcans sociaux de l’époque victorienne, le temps d’une soirée.
Oeuvre bigarrée, oeuvre portée par des gens passionnés, mais aussi oeuvre qui semble parfois s’essouffler, Pleurs demeure une étape importante pour ces comédiens et comédiennes qui sont certainement appelés à fouler de nouveau les planches d’ici lors des prochaines années.
Mal adapté, parfois fort mal joué, trop long pour son propre bien, Le sonde d’une nuit d’été, tel que présenté sur les planches du Rideau vert, tient beaucoup plus de la farce grossière que de l’oeuvre finement ciselée. Quel dommage…