Dans un décor théâtral simple, mais efficace, grâce à des projections et des effets visuels dont certains sont d’une très grande qualité, le spectacle s’attelle à montrer les aspects simples et pacifiques de la culture innue.
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Belle, triste, particulièrement bien jouée, le tout dans un espace scénique utilisé à son plein potentiel, Iphigénie est la preuve, hors de tout doute, qu’il est encore possible de raconter des mythes fondateurs en adoptant une approche contemporaine, sans rien enlever à la pertinence de l’oeuvre originale.
L’artiste s’est intéressée de très près au phénomène de la mort réelle en travaillant sur la fin de vie, et une partie de théâtre documentaire se superpose à la pièce de théâtre proprement dite.
Puissante, chavirante, confrontante, Un navire délicat est une pièce importante, un questionnement nécessaire sur la nature des sentiments, sur l’affrontement perpétuel entre la passion et la raison. Du très bon théâtre.
Cette pièce n’était pas écrite, n’existait pas avant la représentation et n’existe plus. C’est la beauté de l’improvisation; on a droit à un spectacle différent et unique chaque soir.
Magistrale, cette nouvelle interprétation d’Incendies est l’occasion, surtout dans le contexte actuel où Israël répand la mort et la destruction au Proche-Orient, de s’interroger sur notre rapport à l’amour, la guerre, la mort, la paix, la famille… Vaste programme qui nous habitera bien plus longtemps que les deux heures de la représentation, il va sans dire. À voir, absolument.
Présentée dans un décor épuré, bien souvent baigné d’un puissant éclairage rouge sang, à l’instar de la scène de l’ascenseur, Ma vie rouge Kubrick est un mariage franchement réussi entre l’art des planches et celui de la pellicule. Entre la folie décrite par King – puis tournée par Kubrick – et celle, bien réelle, qui peut parfois s’emparer des êtres aimés. Une oeuvre fascinante.
« Elle a souffert en silence. Elle était dépendante des décisions de Camus et elle a connu des frustrations à force de l’attendre jusqu’à sa mort. »
L’objectif du Théâtre de l’Opsis, qui consiste à porter un regard neuf sur les classiques et de prioriser la direction des acteurs, est atteint haut la main; on a certainement envie d’en voir plus.
La danseuse Chi Long s’interroge sur son identité riche et plurielle dans le cadre d’un spectacle agréable, bien que parfois déroutant, avec de belles capsules chorégraphiées qu’on aurait voulu plus nombreuses.