Un peu poquée, à l’instar de bon nombre de ces jeunes qui entrent et sortent du système de la DPJ, Monstres apporte un point de vue très humain à cette crise qui dévore lentement notre société. À voir.
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On apprécie les décors originaux, artistiques, audacieux, mais aussi tout à fait efficaces, avec leurs panneaux mouvants sur lesquels sont projetées des vidéos un peu floues et très belles. Les dialogues sont bien écrits, humoristiques par moments et intelligents. Mais l’histoire laisse sur sa faim.
À l’aube de la deuxième présidence Trump, et dans le contexte d’effritement généralisé de nos démocraties, Thomas Duret cherche encore et toujours à comprendre ce poison qui semble si aisément trouver le chemin de nos veines.
Malgré tout, on apprécie grandement le jeu des quatre interprètes, Isabelle Blais, David Boutin, Inès Defossé et Alice Pascual, qui virevoltent à travers les magnifiques gigantesques pièces amovibles du décor. Et si la réflexion sociologique et philosophique de Contre toi est incomplète, il s’agit tout de même d’un fort agréable moment de théâtre.
C’est un très beau travail sur le corps, accompagné de quelques jongleries et acrobaties, et aidé de rares accessoires qui sont prétextes à de nouveaux malentendus entre les deux protagonistes.
Il est clair que Whitehorse pourra trouver son public. Un public amateur d’absurde et de macédoine humoristique. Mais il y a aussi fort à parier qu’une partie de la population, ce journaliste compris, aura mieux à faire.
Le Prénom est une belle comédie à voir pendant le temps des Fêtes, pour se détendre un peu. La distribution est excellente et l’action parfaitement menée, autant dans les dialogues que dans la gestuelle.
Le résultat est une fresque familiale menée tambour battant par six artistes talentueux, qui interprètent tous les rôles et déploient devant nos yeux 100 ans d’histoire complexe, attachante, tragique parfois mais aussi heureuse, drôle et bienveillante.
Malgré des aspérités, Ma petite pouliche demeure une pièce franchement intéressante, si ce n’est parce que la vie est une succession de compromis, de choix audacieux et de décisions parfois prises sur un coup de tête. Le tout condensé en à peu près 60 minutes. Que demander de plus?
Si l’ensemble est grevé par quelques inévitables longueurs, 2024 revue et corrigée démontre encore une fois non seulement le vaste talent de ses interprètes, mais aussi la capacité de transformer 365 jours de défis, reculs et moments de doute en une célébration de la résilience. Le tout dans le contexte d’arts vivants toujours plus mis à mal. À voir.