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Les bases de Carton rouge ne sont pas mauvaises, loin de là. Mais l’exécution et la structure de la chose provoquent une telle confusion, une telle incompréhension, qu’on se demande bien si le message que l’on souhaite transmettre se rendra bel et bien à ses destinataires.

Proposition en apparence simple, mais dont la complexité se dévoile à mesure que l’on prend le temps de vivre l’oeuvre en question, portés par un désir de s’imprégner de tant de beauté musicale et visuelle, certes, mais peut-être aussi par une envie d’abandonner temporairement le monde extérieur, Ravel Ravel Interval a un petit quelque chose de transcendant. Idéal, donc, pour se laisser emporter.

Le texte d’Anatomie d’un suicide, notamment avec ses échanges quasiment intergénérationnels, est très bien interprété par une solide distribution. Dommage, toutefois, que plusieurs autres éléments viennent franchement gâcher l’expérience. Le sujet est brutal, mais nécessaire, certes. Ce qui est moins nécessaire, c’est d’irriter les spectateurs.

On perçoit continuellement tout le potentiel et les nombreux charmes dont le film aurait pu bénéficier. À la place, Los amantes astronautas préfère tourner autour de tout ce qui nous intéresse le moins, même lorsque nous parvenons enfin à la finale tant attendue, qui sera malheureusement réglée en un tournemain, de façon beaucoup trop aisée.

Une nouvelle bande dessinée de Red Ketchup n’est rien de moins qu’un événement, et une fête pour ses nombreux fidèles. Même si l’absence de Pierre Fournier au scénario se fait sentir, les lecteurs de longue date seront définitivement charmés par ce retour que l’on n’attendait plus de l’agent choc du FBI.

Comme cela est le cas avec les autres livres du genre publiés chez Hurtubise, l’enjeu n’en est pas un d’accès à l’information. Le hic, avec L’ultime encyclopédie, c’est que l’ensemble est si surchargé d’informations que l’on se demande franchement si l’on ne va pas écoper d’un mal de tête en voulant en apprendre davantage sur les araignées sauteuses… ou sur les trois noirs. C’est bien dommage.

Débordant d’informations, avec une qualité visuelle indéniable et la capacité de trouver un équilibre entre un livre uniquement réservé aux plus jeunes, et un autre qui ne s’adresserait qu’aux spécialistes les plus outillés, Habitats n’est pas sans faille, certes, mais demeure un guide franchement utile pour découvrir ou redécouvrir cette planète toujours plus fragile.

Lorsque défile enfin le générique de fin de cette deuxième saison d’Arcane, on se dit que l’oeuvre devrait certainement plaire aux millions d’amateurs de League of Legends qu’au spectateur lambda, qui cherchait un chouia de structure et de logique dans cette foire d’empoigne fort jolie, au demeurant.