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D’un côté, l’Afrique: celle avec les paysages semi-désertiques, les animaux des savanes, les tribus vivant dans des huttes en torchis. De l’autre, l’Afrique: celle de l’Ebola, des guerres, des dictateurs, du terrorisme et de l’intégrisme au nord, de la misère noire au sud. Entre les deux, un continent qui se cherche, qui s’oublie, et une jeune femme qui fuit un pays qui l’étouffe.

De la librairie… à la bibliothèque. Les criminels changent de lieu pour leurs néfastes activités, mais le résultat est le même: des pages se retrouvent ensanglantées, et des havres de paix destinés aux lecteurs sont profanés dans Crimes à la bibliothèque, un recueil de nouvelles paru aux éditions Druide.

On dresse souvent un portrait à la fois idyllique et catastrophique de l’Afrique, entre le documentaire animalier et les tragédies qui font la manchette: épidémie, famine et violence. Ousmane Sembene a tourné neuf films où il s’est référé à l’imaginaire de son peuple pour traiter de ses enjeux propres. Présenté dans le cadre de la 44e édition du Festival du nouveau cinéma (FNC), le documentaire Sembene! (2015) de Samba Gadjigo et Jason Silverman retrace le parcours du cinéaste sénégalais.

Quelques années après le décès dans des circonstances tragiques et nébuleuses d’Isabelle Reed, photographe de guerre, la préparation d’une rétrospective amène son mari et ses deux fils à revivre leur deuil et à se remettre en question.

Le 9 octobre dernier, à la Salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal, avait lieu le premier concert de la 35e saison de l’ensemble de musique baroque Arion. Pour cette occasion, la direction artistique a choisi d’inviter le violoniste Enrico Onofri et la mezzo-soprano Mireille Lebel pour un programme consacré entièrement à Antonio Vivaldi. À ces deux interprètes de choix, est venue s’ajouter Claire Guimond, flûtiste et directrice artistique d’Arion.

Marécages, le premier long-métrage de Guy Édoin, était une pure splendeur et, avouons-le en toutes choses, il était peut-être un peu déloyal d’en espérer autant du second. L’ambition étant ce qu’elle est, face à des moyens démultipliés, disons qu’avec Ville-Marie le cinéaste se fait un peu prendre à son jeu.

À l’occasion du 60e anniversaire du Théâtre de Quat’Sous, le lieu de création et de diffusion culturelle de l’avenue des Pins se donne des airs de fête, et présente ainsi Variations sur un temps, un ensemble de pièces écrites par David Ives.

On a dit bien des choses au sujet de Love, le dernier film de Gaspar Noé (réalisateur de Enter the Void) composé pour la majorité de séquences de sexe non simulées, et projeté en 3D. Qu’il pénètre le vide était une blague facile, qui résume néanmoins plutôt bien la situation.

Pour sa 16e année d’existence, on peut dire que KINO ne manque pas d’idées en se réinventant de belle façon pour permettre à une belle brochette de talentueux créateurs cinématographiques d’ici de surprendre tout le monde, eux-mêmes inclus.

Après l’accueil qui a été réservé à son premier roman, Charlotte before Christ, la barre était haute pour Alexandre Soublière lors de la publication par Boréal de son deuxième opus. C’est il y a quelques semaines qu’Amanita virosa, s’est retrouvé sur les rayons des librairies.