Browsing: Culturel

Si l’on reste quelque peu sur sa faim – mais il faut apparemment étirer le plaisir –, la deuxième saison de Severance vient consacrer cette télésérie comme ce qui est certainement la meilleure offre d’Apple TV+ sur le petit écran, et comme l’une des grandes oeuvres télévisuelle des dernières années, toutes plateformes confondues. Du grand art que l’on doit apprendre à déguster, pour prolonger ces instants savoureux.

Non, il n’y a rien d’original, ni de vraiment intelligent, dans The Marriage Act. Y compris la surprise scénaristique finale, où un gouvernement d’extrême droite restreignant toujours plus les libertés civiles, voire même la capacité de penser de ses citoyens, à l’aide d’une surveillance constante, tient quand même des élections et en accepte les résultats sans problème. Ce livre est un ratage complet, du début à la fin. George Orwell doit s’en retourner dans sa tombe.

Se terminant comme un cycle, autant de la vie que du temps et des saisons qui passent, au gré de la fin d’une parenthèse qui se dessine visuellement avec splendeur, on regrettera que cet opus manquera de cette beauté et cette poésie pour se montrer plus marquante. De l’adaptation d’un livre qui aura pris moins de cinq ans pour voir le jour, on se dira que la production de The Room Next Door aurait pu faire preuve de plus de travail.

On reproche souvent aux adaptations de comics au grand écran de manquer de profondeur et de privilégier l’action au détriment de la psychologie des personnages, mais c’est tout le contraire avec Joker: Folie à Deux. Même s’il est moins bon que le long-métrage de 2019, on ne peut que saluer le risque qu’a pris Todd Phillips, dans une industrie où les suites se contentent la plupart du temps de répéter la même formule ayant fait le succès du premier film.

Très bel objet cinématographique, aux allures de conte fantastique, mais bien ancré dans une réalité profondément triste, La cartomancie du territoire est un documentaire qui repousse, comme tant d’autres, la formule consacrée. À voir, surtout si l’on ne connaît pas encore les obstacles que devra surmonter le Québec, et les fissures qui strient ce grand pays.

Babygirl est ainsi palpitant. Une oeuvre forte qui provoque, mais pour mieux repenser comment on perçoit les gens et ce qui est acceptable, ou inacceptable. Hantant de bout en bout, on en ressort aussi excité que la tête remplie d’idées.