En fin de compte, ce concert était peut-être davantage destiné à des mélomanes avertis, plutôt qu’au grand public. Pourtant, l’orgue demeure un instrument magnifique, qui peut certainement renforcer la majesté d’une partition. Seul, cependant, il semble intimider, plutôt que de séduire les spectateurs.
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Le fait de voir autant de jeunes venir assister à un concert de musique classique, mais aussi à un film comme il ne s’en fait plus chez Disney, loin des Marvel, des personnages hyperactifs et autres animaux créés par ordinateur, faisait franchement plaisir. Ajoutez à cela le savoir-faire des musiciens de l’OSM, et vous obtenez une soirée particulièrement agréable… Un rappel qu’il y a encore de belles choses, en ce monde.
Night Ritualz est-il un album inoubliable? Non. Mais ce premier disque de l’artiste du même nom jette certainement les bases pour la suite des choses; en attendant, on peut certainement tamiser les lumières, s’installer confortablement et se laisser emporter par la musique…
Oh, comme Richard-Hamelin survolait le clavier avec aisance, alors que Wan extirpait avec énergie tout l’âme de son Bergonzi de 1744 et que Mc Creesh dirigeait l’orchestre avec un empressement vif et sans lourdeur.
« Je suis très fier de jouer ma musique à Montréal pour soutenir la cause du Mois de l’histoire des Noirs! Ça va chauffer et restera dans les mémoires, on sera trois sur scène, avec le ngoni traditionnel et le tama »
Quelle puissance! Quelle beauté! La preuve, hors de tout doute, que les deux compositeurs ont leur place parmi les grands, les très grands de la musique. Et que l’OSM sait certainement y faire pour rendre une soirée inoubliable.
Force est de constater que le nouvel album de Charles Richard-Hamelin est un véritable jardin de perles.
L’artiste s’exprime sur le sens de cette célébration, l’ascendance africaine mandingue et sa harpe africaine, porteuse d’un legs mythique de 700 ans.
Ce que ce journaliste cherche à dire, c’est qu’Amor, Monstra et Horrore Profundi est cool. Un surprenant mélange des genres, mais celui-ci fonctionne si bien que l’on passe fort aisément des sonorités industrielles au gothique, en passant par le métal et le darkwave.
En aurait-on pris plus? Sans doute. La faute, probablement, au côté bref de bien des compositions du maître. L’orchestre, lui, a certainement été à la hauteur des attentes. Et on ne peut que se réjouir, devant la salle comble, de voir que la musique classique est toujours en mesure de rassembler les foules.