Même si les nerfs du lecteur sont mis à rude épreuve, par le caractère souvent cru et parfois frustrant de certaines situations honteuses, il importe de rappeler que Bernard Anton n’est pas un polémiste. C’est un poète-artiste, qui profite de son art pour véhiculer des messages.
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Le style de Florent Vollant est amical, voire fraternel. Il s’adresse à nous comme à une vieille connaissance à qui il n’aurait pas parlé depuis longtemps.
« Qui est écrivain québécois? Qui ne l’est pas… Il ne faut pas être dupe et se laisser diviser par les politiques et le racisme systémique mondial. Moi, j’ai envie du collectif! », clame Alain Farah.
Si l’on demeure indifférent par rapport au protagoniste d’une histoire, comment s’intéresser au reste? Quant à la grande révélation, la raison expliquant toutes ces transformations du monde de Théodore Moisan, on la voit malheureusement venir à l’avance.
Cela ne veut pas dire qu’Outresable se termine en queue de poisson, ou que le monde que l’on y crée n’est pas intéressant. Le problème, c’est qu’on a l’impression que le récit part un peu dans tous les sens, sans que l’on puisse correctement en développer chaque embranchement.
L’auteure nous présente des personnages francs et directs, pour qui l’hypocrisie est pratiquement inconnue. Malgré l’absence d’une réelle intrigue, les moments de suspense ne manquent pas et on n’étire jamais la sauce pour tenter de les faire durer.
C’est à se demander si son roman s’adresse à des adolescents en quête de romantisme. On trouve là très peu de choses pour maintenir l’intérêt du lecteur.
Pour terminer la saison chaude, trois romans bien différents attirent l’attention de notre journaliste Martin Prévost, qu’il s’agisse de littérature scandinave, québécoise ou sud-américaine.
Ultimement, si l’on peut déplorer que l’on finisse par nous expliquer bien des choses, plutôt que de les révéler dans le cadre de l’action du livre, Le maître de Frazé est un excellent roman qui vaut certainement la peine d’être vécu. Ne serait-ce que pour découvrir une nouvelle facette de la carrière de Lieberman.
Peut-on parler d’efficacité dans l’horreur? Oui c’est possible et Thornley nous en fait la démonstration. Trois ou quatre phrases du journal intime d’un meurtrier suffisent à troubler le lecteur qui se demandera s’il souhaite vraiment poursuivre sa lecture.