Il y a quelque chose d’étrange dans le roman Rouge est la nuit, premier opus d’une série policière écrite par Tetsuya Honda. Étrange, en effet, parce que ce thriller paru à l’Atelier akatombo offre quelques bases du roman policier occidental, certes, mais aussi parce qu’on y ajoute non seulement quelques aspects uniques à la culture japonaise, mais aussi parce que l’oeuvre surprend en dévoilant un récit bien plus horrible qu’on aurait pu l’imaginer.
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La réputation du journaliste Jake Adelstein n’est plus à faire. Après le fantastique Tokyo Vice, qui levait le voile sur l’étrange univers du journalisme au Japon, et Le Dernier des yakuzas, sur la célèbre mafia nippone, voilà que le reporter, auteur et maintenant prêtre zen (!) revient sur l’histoire Mt. Gox et la ruée vers les bitcoins, dans J’ai vendu mon âme en bitcoins, paru aux éditions Marchialy.
Le livre ne paie pratiquement pas de mine. Réimprimé sur du papier sans éclat, auquel on a rajouté une simple couverture cartonnée sans fioritures, le roman donne l’impression d’être une oeuvre parmi tant d’autres. Et pourtant, Sarcellopolis, écrit par Marc Bernard en 1963 et récemment réédité aux éditions Finitude, est un petit bijou de la littérature contemporaine.
Il ne s’était écoulé qu’un an et des poussières depuis la parution du précédent volume des aventures de James Holden et de ses camarades de l’univers de The Expanse, mais on avait peur que ce soit la fin. Tiamat’s Wrath, huitième épisode de la série, offre à la fois une certaine satisfaction en comblant des attentes présentes depuis les débuts, mais ne le livre ne résiste pas non plus à l’envie de laisser le lecteur sur sa faim.
Peut-on choisir d’acheter un livre à la fois pour les bonnes et les mauvaises raisons? Après la lecture d’une critique dithyrambique en ligne, The Third Reich, un roman posthume de l’auteur Roberto Bolano, a fait son chemin d’une librairie de quartier jusque sur la table de chevet de ce journaliste, qui ne regrette en rien le fait d’avoir jeté son dévolu sur cet ouvrage, bien au contraire.
Quelque chose semble s’être figé dans le temps, dans la petite ville de Kamakura, au Japon. Autrefois jeune femme rebelle souhaitant fuir l’éducation stricte de sa grand-mère, Hatoko revient dans sa ville natale pour s’occuper de la papeterie familiale, dans l’étrangement beau roman La papeterie Tsubaki, d’Ogawa Ito.
Dans South Central, quartier « chaud » de Los Angeles, les Crenshaw Six tentent de survivre en vivotant du commerce de la drogue sur quelques coins de rue. Lola, véritable chef du gang et héroïne du thriller du même titre publié chez Seuil, se retrouvera rapidement entraînée dans une série d’imbroglios et de problèmes aux conséquences potentiellement funestes.
Dans un banc de neige en bordure d’une piste de motoneige non loin de Schefferville, on retrouve les corps de deux jeunes femmes autochtones. Dépêché sur place, le célèbre inspecteur Émile Morin tentera de résoudre le mystère de Terminal Grand Nord, un roman policier d’Isabelle Lafortune paru aux Éditions XYZ.
Il y a de ces auteurs que l’on découvre sur le tard, et qui entrouvrent une porte dont on ne soupçonnait pas même l’existence. Auletris, recueil de deux textes inédits de l’écrivaine Anaïs Nin, sert à la fois de porte d’entrée dans l’univers de l’érotisme, mais aussi de complément aux lecteurs qui connaissent déjà l’oeuvre plus que foisonnante de l’artiste.
Nous sommes en 1943. Alors que l’Allemagne commence à prendre conscience du fait qu’elle ne pourra gagner la Deuxième Guerre mondiale, d’importantes tractations ont lieu pour négocier une paix séparée avec l’Amérique et l’Union soviétique. Le point d’orgue de ces démarches pourrait être les événements de La paix des dupes, un roman d’espionnage historique de Philip Kerr.