Ultimement, on a malheureusement l’impression que l’oeuvre s’éparpille trop pour son propre bien, malgré toute la bonne volonté des acteurs. Et l’on se retrouve un peu sonnés en fin de pièce, à l’instar de ce personnage déboussolé après avoir vu une licorne géante qui produit un tintement de clochette lorsqu’elle plie la patte arrière.
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Viscéral, évocateur, Navy Blue flirte parfois avec les clichés. Souvent étourdissant, le spectacle laisse toutefois un goût doux-amer.
Fruit d’une rencontre entre différents savoirs, Libya est une co-création embrassant plusieurs facettes d’un patrimoine festif, coloré, lucide, dans lequel le passé, le présent et le futur sont entrelacés.
Réalisé par Christian Berger, le film s’intéresse à un aspect particulièrement intéressant du régime hitlérien, soit la place occupée par la musique au sein de l’appareil étatique.
Que ce soit ses ruptures de ton, l’absence de logique narrative ou la difficulté de donner clairement un sens à la totalité, le long-métrage optant pour une métaphore généralisée sur un mal-être omniprésent avec lequel il faut apprendre à vivre, le film devient finalement son propre remède pour se motiver, se nourrir et se soigner l’esprit.
Voilà un hymne à la vie et par le fait même au cinéma, qu’on aura certainement vite envie de redécouvrir, juste pour le plaisir.
Documentaire touchant, avec une dose de militantisme belle à voir, Big Fight in Little Chinatown témoigne de la vivacité, mais aussi de la fragilité de ces communautés. Un excellent choix pour les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM).
« Qui est écrivain québécois? Qui ne l’est pas… Il ne faut pas être dupe et se laisser diviser par les politiques et le racisme systémique mondial. Moi, j’ai envie du collectif! », clame Alain Farah.
Écrire en cette époque quelque peu assombrie socialement ne tarit en rien l’élan de la plume de Loui Mauffette. Ce bouillon de conscience sociale qu’il admire n’est pas sa tasse de thé. Son engagement artistique s’inscrit ailleurs. Pas question de faire la morale à son public !
L’heure est au face-à-face avec les mots d’Ingeborg Bachman. Une voix d’ailleurs qui résonnera en fragments allemands dans l’enceinte du Conservatoire d’art dramatique de Montréal.