Que se passe-t-il lorsque l’on mélange des courts métrages sur la santé et la famille à des longs-métrages parlant de, eh bien, de santé et de famille?
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Priscilla est au final un film qui hante. Un biopic aux allures conventionnelles, mais qui parvient à sa manière à apporter une perspective inattendue à un sujet qu’on croyait connaître. Sauf qu’il s’agit aussi d’une œuvre qui aurait pu être encore plus imposante et plus fignolée.
Un long-métrage assez coup de poing dont on ne ressort pas exactement indemne, qui fesse et dérange avec habileté, mais qui charme aussi par son coeur jamais bien loin.
Jamais tout à fait conte ou même fable, jamais non plus entièrement réaliste bien qu’on s’y retrouve dans presque tous les recoins, La fille de son père fait rêver. Il est beau et émouvant et se dévoile à nous comme un magnifique cadeau qu’on a presque immédiatement la folle envie de revoir.
Relativement court, mais d’autant plus efficace et percutant, Between Revolutions injecte une bonne dose d’humanité dans des transformations politiques qui ont longtemps broyé les individus ordinaires.
Penseur universel, l’écrivain positionne Colette comme appartenant à la génération Z, avec sa force et ses prises de positions contemporaines. Car après tout, elle est la « première superstar queer de la littérature occidentale »!
Au terme de la performance, Catherine Ringer délivre encore deux pépites de sa gorge vive, inextinguible : Un jour tu verras de Mouloudji et Je me suis fait tout petit de Brassens. Le désir de la garder tout près de nous, encore et encore, planait comme un parfum d’ivresse.
« On est comme les autres en étant nous-même. Je n’ai jamais eu besoin de monter sur scène pour qu’on me dise je t’aime. Je ne pouvais pas regarder les autres, mais aujourd’hui, après des années de thérapie dans l’ombre, je vis l’exigence de la scène sans crainte. »
Pascal Plante peut se féliciter d’avoir produit un film très solide, qui détonne largement de l’offre québécoise en matière de septième art. Après tout, les films d’horreur et les thrillers psychologiques sont généralement combinés à la vidéo sur demande, à l’offre en ligne, ou encore au circuit des festivals. Souhaitons que Les Chambres rouges profitent de leur notoriété nouvellement acquise.
Booger s’amuse avec les références au comportement et à l’existence des chats, mais ironiquement, le film ne tombe pas suffisamment dans l’étrange et l’extrême pour s’éloigner véritablement du lot, surtout que la chose ne dure que 75 minutes.