En fanfare est un beau film avec beaucoup de qualités. Il ne transcende rien, mais s’écoute avec un bien fou et sait toucher ses spectateurs, comme en font part tous les prix du public qu’il s’accumule de festival en festival depuis sa présentation à Cannes, en mai dernier.
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Hugo Prévost et Chloé Baril explorent cette oeuvre coup-de-poing qui a fait courir les foules au festival Cinémania.
Vivre, mourir, renaître est donc un très beau film conçu avec soin et interprété avec grâce. Belmondo affirme que c’était la première fois qu’un scénario le faisait pleurer, tout comme le fait qu’il s’agit de l’une de ses plus belles expériences en carrière. On comprend son enthousiasme, puisque sa performance fait clairement état de son bonheur solaire d’y participer. Pour le reste, si le film ne redéfinit par nécessaire le genre et qu’il lui manque peut-être une signature distincte pour se démarquer, il sait certainement comment nous marquer.
Teddy Lussi-Modeste et son film, sorte de charge contre le mouvement #MeToo, s’obstinent à vouloir présenter un seul et unique point de vue dans un domaine où l’écoute de l’autre est essentielle. En ce sens, le long-métrage rate une belle opportunité de faire oeuvre utile.
Bergers est donc un film satisfaisant qui s’écoute entre rêverie et idéologie, mais qui blesse un peu plus quand vient le temps d’appliquer ses théories, nous ramenant trop souvent abruptement sur terre, plutôt que de nous laisser la tête dans les nuages.
Dans cet épisode du podcast, nos vaillants coanimateurs assistent à un télescopage entre un repas familial juif traditionnel et une saga de science-fiction mêlant vaisseaux intergalactiques et village du nord de la France.
L’amour ouf est une oeuvre forte, un coup absolu au coeur. Le genre de création qui consume tout, de ses personnages à ses spectateurs. Un film immense qui nous rive à notre siège pendant sa totalité et qui ne nous quitte plus une fois le générique terminé. Il a beau nous donner l’illusion de choisir notre fin, ce n’est qu’un mirage, il n’y a aucun doute que c’est le film qui a le contrôle au bout du compte, ne nous laissant plus le choix de le suivre et de l’admirer, de bout en bout.
Là d’où l’ont vient a des allures de fenêtre sur une réalité impossible à ignorer, un pari sur l’art pour rendre l’insurmontable plus tolérable. C’est aussi la démonstration des possibles quant à l’expansion d’un univers dont il restait encore bien des choses à explorer.
Simón de la montaña demeure un film respectable, incomplet certes, moyens obligent, mais qui a certainement assez d’avenues intéressantes pour justifier qu’on ait décidé d’oser développer le tout sur 95 minutes, plutôt que dans un autre court-métrage.
Memoir of a Snail est un pur bijou de créativité, un hymne à la vie essentiel et une oeuvre intemporelle qui risque de marquer autant le temps que les mémoires.