La relation particulière entre les femmes et la guerre est immémoriale: qu’elles soient participantes involontaires, victimes, femmes, filles ou mères de soldats, impossible d’échapper au chaos et à la mort. Bad Roads, présenté dans le cadre de l’édition 2020 du Festival du nouveau cinéma (FNC), ne fait pas exception à la règle, avec quatre séquences éprouvantes touchant parfois à l’horreur.
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L’art du plan-séquence réussi en est un réservé à une poignée de réalisateurs audacieux. Avec son Crazy Samurai Musashi, le réalisateur Yuji Shimomura tente de repousser un peu plus loin les limites de cette technique, cette fois avec un long métrage de 90 minutes et des poussières, dont la quasi-totalité se déroule en une seule prise.
L’Allemagne n’a jamais vraiment été l’endroit rêvé pour y planter le décor d’un film de genre. Peut-être parce que les créations cinématographiques de ce pays européen n’ont que trop rarement réussi à traverser l’Atlantique? Ou peut-être parce qu’on s’imagine l’Allemagne trop propre, trop bien organisée, pour qu’on y trouve des personnages et des événements glauques et monstrueux? Qu’à cela ne tienne, Free Country, présenté dans le cadre du festival Fantasia, vient fort agréablement corriger la donne.
Il y a les blockbusters. Ceux qui engrangent les milliards et créent des vedettes. Et il y a tout le reste. Ou, plutôt, il y a la vraie vie, celle qui raconte ce qui se passe dans les coulisses du monde du cinéma. Grâce à Clapboard Jungle, présenté dans le cadre du festival Fantasia, le cinéphile moyen a droit à un aperçu largement nouveau de ce qui se déroule réellement dans l’univers glamour du septième art.
Les trolls, les imbéciles et autres individus particulièrement déplaisants sur les réseaux sociaux ont-ils une responsabilité quant à l’impact de leurs messages haineux, mesquins, sexistes et autres? Avec quelques gags pour alléger l’atmosphère, le film The Columnist, présenté ici dans le cadre de l’édition 2020 du festival Fantasia, s’intéresse à la question.
Une personne peut-elle, à elle seule, incarner New York, voire les États-Unis dans leur ensemble? Véritable monstre sacré de la littérature, Paul Auster possède ce rare don de s’inspirer d’événements en apparence banals, y compris sa propre existence, pour en tirer des fresques symbolisant l’histoire imprécise, parfois violente, mais toujours fascinante, du peuple américain. Le voilà dans What if, superbe documentaire de Sabine Lidl présenté dans le cadre du Festival international du film sur l’art (FIFA).
Il y a un siècle et demi, environ, le début de l’intérêt d’Auguste Escoffier pour l’alimentation et la gastronomie allait transformer la façon dont la nourriture était produite – et par ricochet, dégustée, consolidant au passage la place de la France au panthéon de la bonne chère. Le tout est résumé de fort belle manière dans le documentaire Auguste Escoffier, ou la naissance de la gastronomie moderne.
Véritable coup de foudre pour L.A. Tea Time, plus récent film de la jeune Sophie Bédard Marcotte, attrapé sur grand écran dans le cadre des Rendez-Vous Québec Cinéma, rappelant la nécessité d’un tel festival pour faire le plein de ces petits bijoux qui nous ont échappé dans la dernière année.
Peut-on en vouloir à un film qui n’arrive pas à la hauteur de sa plus belle scène, qui est certainement l’une des plus belles de l’année? Ou à l’inverse, un film peut-il subsister ne serait-ce que pour une scène qui frôle le génie? Nul doute qu’avec toutes ses imperfections, le film argentin Fin de siglo, présenté au festival Image+Nation, ne nous aura certainement pas laissé indifférents.
En la présence bienveillante de trois de ses comédiens, dont son co-scénariste Alexis Manenti, le foudroyant film Les Misérables a continué son parcours jusqu’ici sans failles au festival Cinémania à Montréal pour marquer son public de sa puissance. Nous en sommes certainement reconnaissants.