Là d’où l’ont vient a des allures de fenêtre sur une réalité impossible à ignorer, un pari sur l’art pour rendre l’insurmontable plus tolérable. C’est aussi la démonstration des possibles quant à l’expansion d’un univers dont il restait encore bien des choses à explorer.
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Simón de la montaña demeure un film respectable, incomplet certes, moyens obligent, mais qui a certainement assez d’avenues intéressantes pour justifier qu’on ait décidé d’oser développer le tout sur 95 minutes, plutôt que dans un autre court-métrage.
Memoir of a Snail est un pur bijou de créativité, un hymne à la vie essentiel et une oeuvre intemporelle qui risque de marquer autant le temps que les mémoires.
Sans nécessairement être du même calibre expérimental comme un certain I’m Not There de Todd Haynes, ce Pavements est certainement une oeuvre unique à l’image de son sujet, c’est-à-dire d’une immense richesse. La preuve qu’il est encore possible de réinventer le documentaire, mais aussi de faire des choses qui sortent de l’ordinaire.
Hugo Prévost et Kevin Laforest explorent deux longs et deux courts-métrages: EAT THE NIGHT (Caroline Poggi et Jonathan Vinel), RUMOURS (Guy Maddin, Evan et Galen Johnson), MERCENAIRE (Pier-Philippe Chevigny) et JOURS AVANT LA MORT DE NICKY (Denis Côté).
Après la fin du Deuxième Acte, d’un grand brio et d’une maîtrise qui nous surprend à chaque détour, on s’avouera encore conquis, touchés au coeur, la tête remplie de moments et de cette magnifique dernière réplique qui ne sont pas prêts de nous quitter.
À travers ce film tourné en secret et chronologiquement, en moins d’une semaine, se dévoile ainsi à nous et en nous une véritable pépite d’or qui nous divertit, fort heureusement, mais qui ne nous quitte plus une fois le visionnement terminé.
Que se passe-t-il lorsque l’on mélange des courts métrages sur la santé et la famille à des longs-métrages parlant de, eh bien, de santé et de famille?
Priscilla est au final un film qui hante. Un biopic aux allures conventionnelles, mais qui parvient à sa manière à apporter une perspective inattendue à un sujet qu’on croyait connaître. Sauf qu’il s’agit aussi d’une œuvre qui aurait pu être encore plus imposante et plus fignolée.
Un long-métrage assez coup de poing dont on ne ressort pas exactement indemne, qui fesse et dérange avec habileté, mais qui charme aussi par son coeur jamais bien loin.