The Day the Wild Cried est une performance chorégraphique où la danse participe à la musique. La danseuse par sa gestuelle ne suit pas seulement la musique de fond, elle y participe grâce à différents capteurs installés sur son corps.
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Du coup, c’est du grand art, risqué et très difficile à tenir, entre burlesque et performances incroyablement maîtrisées.
Pendant la trentaine de minutes que dure le morceau, on vibre aux performances des danses coordonnées, des rondes étourdissantes, des duos splendides et poétiques, des courses folles à travers la scène et sur cette terre battue et qui s’envole sous les pas et les sauts des danseurs.
Le tout donne un spectacle un peu déroutant, sans doute, mais intéressant, avec quelques séquences particulièrement réussies, d’autres qui semblent s’étendre un peu trop, mais dont on ressort la tête pleine et le sourire aux lèvres.
Il est sans doute très difficile de doser parfaitement la part qui doit revenir aux artistes sur scène dans un spectacle d’une telle ambition. Crypto est cependant une œuvre très travaillée, audacieuse et indéniablement marquante et réussie.
Enora Rivière propose une oeuvre mystérieuse, à la fois simple et complexe, qui suscite presque davantage de question qu’elle n’en offre de réponses.
Les jeux du crépuscule sont un spectacle généreux, très bien pensé et réalisé, dont on sort avec l’envie d’aller vers l’autre et de profiter de toutes les richesses qu’il renferme, et en particulier s’il a accumulé un grand nombre d’années.
C’est le défi que s’est donné l’auteur: jouer avec le langage et avec l’échange en général, mais ne jamais permettre au spectateur d’accéder à sa signification ou alors seulement par bribes, et encore.
En littérature ou en musique, une rhapsodie est une œuvre composée de différents morceaux, juxtaposés, décousus, presque désordonnés, mais qui – bien sûr – forment un tout. C’est ce que signe Sylvain Émard pour sa compagnie : 20 danseurs sur une scène relativement réduite, autant dire une foule, et qui pendant plus d’une heure réalise une performance époustouflante de désordre apparent.
Andrew Turner propose 18 façons de se mouvoir, d’être, d’exister.