Suite – et conclusion – d’une trilogie, ou plutôt d’un triptyque, formé des spectacles Lamelles et Intérieur, respectivement présentés en 2018 et 2022, La Nef réussit clairement à désarçonner
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Pour conclure la soirée dans un élan de joie populaire, Quijada avait réservé au public une de ses spécialités : du break dance sur une musique appropriée.
Sur les compositions de grands musiciens montréalais (Chilly Gonzales, Kid Koala, Vlooper, Jasper Gahunia), un peu comme une histoire de la discipline, le chorégraphe et ses 12 merveilleux danseurs nous transportent dans trois univers particuliers.
Malgré son nom, OLD suscitera l’intérêt de tous et pas uniquement un auditoire âgé. Nous sommes tous composés de chair et d’os, et nous connaissons tous l’inexorable sort du temps qui passe.
Entre théâtre et danse, mais sans conteste du côté de la danse contemporaine, Palermo Palermo se déploie comme une longue série de petits portraits, éphémères ou récurrents.
En une heure de temps, dans une salle où on a tout loisir d’observer les danseurs de très près, les spectateurs sont projetés dans un univers à la fois merveilleux et inquiétant, très beau d’un point de vue esthétique et aux multiples cicatrices aux douleurs encore vivantes.
Douze danseurs, des gestes itératifs et coordonnés entre eux mais troublés par quelques variations subtiles. Un sentiment de répétition hypnotisant, porté par le souffle directement issu des corps des danseurs et la splendeurs des couleurs et de leurs éclairages.
À chacune des performances, on perçoit en sous-texte la difficulté de vivre et d’affronter les obstacles, parfois extérieurs, souvent intérieurs ou encore extérieurs mais que l’on combine savamment, et à notre insu, avec ses propres empêchements.
Avec ses 12 danseurs virtuoses, le spectacle est construit selon différents tableaux où la danse rivalise avec la théâtralité. Les artistes ne prononcent pas de mots mais ils sont remplacés par les sons de leurs corps qui s’entrechoquent, ceux de leurs souffles, de leurs cœurs ou de leurs cris.
Si les deux ballets proposés dans Double Murder, dans le cadre de Danse Danse, ont des tonalités très différentes, voire opposées, ils se complètent parfaitement dans une vision comico-tragique de la condition humaine.